Institut de Dermatologie du Grand Ouest
CHU Nantes – Hôtel Dieu
Service de Dermatologie, 7e étage (aile Nord)
1 place Alexis Ricordeau
44093 Nantes Cedex 1
IDGO soutient la recherche clinique et translationnelle en dermatologie, dans le Grand Ouest
IDGO propose une harmonisation de la formation des étudiants de 3ième cycle (internes) en dermatologie ainsi que la mise à disposition d’outils communs
IDGO vise à optimiser la prise en charge des patients, dans le Grand Ouest.
Cette collaboration a été initiée en 2007 pour fédérer nos moyens en recherche clinique, dans le cadre de la prise en charge des cancers cutanés. Grâce au soutien du Groupement InterRégional de Recherche Clinique du Grand Ouest (GIRCI GO), nous avons créé en 2017 IDGO.
IDGO fédère les 6 CHU ainsi que les 7 CH de l’interrégion disposant d’un service de Dermatologie : CHU d’Angers, CHRU de Brest, CHU de Nantes, CHU de Poitiers, CHU de Rennes et CHRU de Tours, CH Bretagne Sud, CH de Cornouaille, GH de La Rochelle-Ré-Aunis, le CH Le Mans, le CHR d’Orléans, le CH Saint-Brieuc et le CHD Vendée.
IDGO structure la dermatologie dans le grand ouest de la France autour de trois axes :
IDGO organise l’offre de santé en dermatologie sur le territoire du Grand Ouest, et constitue ainsi le guichet unique de dermatologie dans l’inter-région du Grand Ouest.
les résultats issus de la recherche fondamentale vers la clinique
l’activité de soin en dermatologie dans le Grand Ouest
les étudiants et tous les autres professionnels de santé en dermatologie dans le Grand Ouest
la mise en place des essais cliniques innovants dans le Grand ouest
des actions de prévention primaire et secondaire
la formation des internes de dermatologie du Grand Ouest
La coordination d’IDGO est, par alternance, rattachée à l’un des centres. Le premier centre coordonnateur est le CHU de Nantes, le Pr Brigitte DRENO étant la coordinatrice d’IDGO.
Les missions du Comité Scientifique sont de planifier et d’encadrer les activités du réseau. Composé de deux représentants de chaque centre ainsi que du coordinateur d’IDGO, le Comité Scientifique se réunit deux fois par an.
Réunissant une fois par an l’administrateur du GCS HUGO (Groupement de Coopération Sanitaire des Hôpitaux Universitaires du Grand Ouest), le coordinateur du GIRCI GO (Groupement InterRégional de Recherche Clinique du Grand Ouest), du directeur de chaque centre participant et du coordinateur d’IDGO, l’Assemblée Générale a pour mission de valider le rapport d’activité annuel d’IDGO, d’élire le coordinateur du réseau ainsi que de prévoir la répartition budgétaire des financements obtenus.
Aujourd'hui, la politique de santé engagée par le Ministère de la Santé vise à fédérer les établissements de santé (GHT...), à créer un maillage territorial associant des professionnels de l’ambulatoire et des établissements hospitaliers dans les domaines des soins, de la recherche et de l’enseignement. En s’engageant dans cette approche aujourd’hui, IDGO innove en étant le premier institut de dermatologie en France basé sur cette politique. L’objectif poursuivi est ainsi de permettre d’offrir aux patients et aux étudiants de 3ième cycle (internes), respectivement, une même qualité de soins et d’enseignement, sur tout le Grand Ouest.
Au cœur de toutes les actions entreprises par IDGO : le patient. Le rapprochement et l’interaction des chercheurs, professionnels de santé hospitaliers ou libéraux, assure l'accès aux patients à des protocoles de recherche innovants et leur permet de bénéficier d'une expertise de qualité large pouvant répondre à des besoins variés sur tout le Grand Ouest.
Le partage des domaines d'expertise en recherche entre les centres de Dermatologie d'IDGO et le travail en synergie permet à la recherche dermatologique du Grand Ouest de renforcer sa lisibilité au niveau national et européenne.
Coordinateur : Dr Caroline Jacobzone-Lévêque
Objectif(s) poursuivit(s) : Permettre aux médecins impliqués en onco-dermatologie de garantir à tous leurs patients porteurs d’un mélanome ou d’une tumeur cutanée la même qualité des soins, quelque soit le lieu et la structure de prise en charge, et à proximité du lieu de vie chaque fois que possible
Centres IDGO participants : Brest, Rennes
Objectif(s) poursuivit(s) :
- Assurer la prise en charge globale du patient porteur de mélanome en développant des soins de proximité pour favoriser la qualité de vie du malade.
- Garantir la qualité des soins et le suivi continu du malade par le partage des informations et la formation continue des différents professionnels adhérant au réseau.
- Proposer des protocoles de traitements toujours évalués et actualisés sur la base d’un consensus national et européen.
- Infléchir le coût global de la prise en charge, en réduisant le nombre des hospitalisations et en facilitant la circulation des informations, de manière à promouvoir une gestion de proximité.
- Renforcer les actions de d’éducation, de formation et de sensibilisation dans le domaine de la cancérologie cutanée de manière à améliorer la prévention primaire et à encourager le dépistage précoce du mélanome.
- Apporter l’aide sociale et le soutien psychologique nécessaires au patient et à son entourage par la coordination d’intervenants pluridisciplinaires.
Centres IDGO participants : CHU d'Angers, CHRU de Brest, GH La Rochelle, CH Le Mans, CH Bretagne Sud, CHU de Nantes, CHU de Rennes
Coordinateur : Pr Earl Carstens (France : Pr Laurent Misery)
Objectif(s) poursuivit(s) : multidisciplinary international association of clinical practitioners, researchers and scientists dedicated to improving our understanding and treatment of pruritus for the benefit of suffering patients worldwide
Centres IDGO participants : Brest
Objectif(s) poursuivit(s) :
- Fédérer les centres cliniques de dermatologie et de cancérologie et les réseaux existants dans le domaine du mélanome autour d’une base de données commune,
- Etre un interlocuteur privilégié des industriels pour les essais cliniques
- Assurer des interactions étroites avec l’ensemble des disciplines hospitalières intervenant dans l’évaluation du mélanome,
- Assurer le fonctionnement d’une base de données cliniques nationale,
- Assurer des interactions entre recherche clinique et translationnelle, et soutenir la recherche fondamentale.
Centres IDGO participants : CHU d'Angers, CHRU de Brest, GH La Rochelle, CH Le Mans, CHU de Nantes, CHR d'Orléans, CHU de Poitiers, CHU de Rennes, CHRU de Tours
CA 224-020
Etude de phase I/II d'escalade de dose et d'expansion étudiant la sécurité d'emploi, la tolérabilité et l'efficacité de l'anticorps monoclonal Anti-LAG-3 (BMS-986016) seul ou en combinaison avec un anticorps monoclonal anti-PD-1 (Nivolumab) dans le traitements des tumeurs solides avancés
BMS
CHU de Nantes
Evaluer la sécurité d'emploi, la tolérabilité et l'efficacité de l'anticorps monoclonal Anti-LAG-3 (BMS-986016) seul ou en combinaison avec un anticorps monoclonal anti-PD-1 (Nivolumab) dans le traitements des tumeurs solides avancés
550
Phase I/II
- Age ≥ 12 ans
- ECOG PS ≤ 1
- Progression antérieure sous traitement par anti-PD-1 (monothérapie ou combinaison) (thérapie ciblée possible en fonction de la cohorte)
- Au moins une lésion mesurable à la baseline
- Consentement pour réalisation d'une biopsie prétraitement
- Maladie auto-immune
- Métastases cérébrales non contrôlées ou cerveau étant le seul lieu de la maladie active
- Antécédents d'encéphalite, méningite ou crise non contrôlée dans l'année précédant le consentement
PERFORMUS
Traitement par sirolimus des malformations vasculaires de bas débit, volumineuses et compliquées chez l'enfant : essai thérapeutique de phase 2
CHRU de Tours
CHRU de Tours, CHU d'Angers, CHU de Nantes
Evaluer si le traitement par le sirolimus, inhibiteur de mTOR, permet la réduction du volume de malformations vasculaires de bas débit et volumineuses chez l'enfant par IRM, à l'issue de la période de traitement de 4 à 8 mois, comparé à une période observationnelle (de même durée)
50
Phase NA
- Age > 6 ans et < 18 ans
- Malformation vasculaire de bas débit confirmée par IRM, syndromique ou isolée (malformation lymphatique micro kystique, malformation lymphatique mixte micro et macro kystique, malformation veineuse, malformation combinée lymphatique et veineuse)
- malformation veineuse volumineuse et compliquée (douleur, gêne fonctionnelle, saignements, suintements)
- malformation veineuse étendue aux tissus sous-jacents (hypoderme, fascia, muscles et/ou os)
- IRM de la malformation veineuse réalisée dans les 8 derniers mois
- Calendrier vaccinal à jour
- Malformation vasculaire lymphatique macro kystique seulement
- Atteinte viscérale mettant en jeu le pronostic vital
- Patient ayant déjà reçu un inhibiteur mTOR par voie orale
- Immunosuppression (immunodépression pathologique ou iatrogène)
- Infection chronique connue
- Antécédent de cancer dans les 2 années précédentes
- Femme enceinte, allaitante ou en âge de procréer sans contraception efficace, jusqu'à 12 semaines après l'arrêt du traitement
- Allergie connue aux inhibiteurs de mTOR
- Traitement concomitant inhibant ou activant le CYP-3A4, la glycoprotéine P, les médicaments cytotoxiques, les immunoglobulines anti-lymphocytes et le métoclopramide
- Intolérance ou malabsorption au fructose, au glucose ou au galactose, insuffisance métabolique au sucraseisomaltase ou au lactase
- Allergie connue aux arachides ou soja
- Insuffisance hépatique (transaminases > 2,5N)
- Anémie (Hb < 9 g/dl), leucopénie (< 1000/mm3), thrombopénie (< 80 000/mm3)
- Hypercholestérolémie (LDL-cholestérol ≥ 2g/l)
- Contre-indication à l'IRM
- Allergie connue à la lidocaïne
- Vaccin vivant jusqu'à 3 mois après l'arrêt du traitement
PRADA
Essai pragmatique multicentrique randomisé en double-aveugle contre placebo dans la dermatite atopique, testant le contrôle sur le long terme d'une supplémentation orale en vitamine D en traitement additionnel au traitement standard, couplé à l'essai exploratoire sur la photothérapie UV à doses filées pendant la période hivernale
CHU de Rennes
CH de Cornouaille, CHU de Rennes, CHRU de Tours, CH Le Mans, CHU de Nantes
Evaluer un nouveau schéma de photothérapie en traitement add-on (en plus des traitements topiques standards) sur le contrôle à long terme de la dermatite atopique chez des patients âgés de 15 ans ou plus avec une dermatite atopique évoluant depuis plus de 2 ans, modérée à sévère (IGA > 2) pris en charge majoritairement en dermatologie de ville associé ou non à une supplémentation en vitamine D
200
Phase III
- Age > 15 ans
- Dermatite atopique (critères de Hanifin et Rajka)
- Dermatite atopique évoluant depuis au moins 2 ans,
- Dermatite atopique modérée à sévère (IGA > 2)
- Patients ayant reçu des traitements topiques anti-inflammatoires pendant au moins 12 semaines et dont les signes cutanés nécessitent une intensification du traitement,
- Sévérité de la dermatite atopique variable en fonction des saisons (sur la base d'un questionnaire évaluant l'amélioration pendant l'été)
- Accès facile à une cabine de photothérapie (largement implantée en dermatologie de ville)
- Contraception efficace pendant 30 jours avant l'administration du traitement, pendant le traitement et jusqu'à 29 semaines après la dernière administration pour les femmes en âge de concevoir un enfant
- Contre-indications à une supplémentation en vitamine D: poussée de granulomatose, hyperparathyroïdie primaire,
- Suspicion clinique d'hypercalciurie,
- Traitement par immunosuppresseur systématique envisagé dans les 2 ans à venir,
-Dermatite atopique connue pour être aggravée par le soleil,
- Contre-indication à l'exposition aux UV naturels et superficiels : maladies génétiques prédisposant aux cancers cutanés, antécédents personnels de cancers cutanés (mélanome, carcinome épidermoïde, carcinome basocellulaire), lupus, dermatomyosite, tout autre dermatose photosensible, traitement photosensibilisant),
- Plus de 100 séances de photothérapie réalisées,
- Grossesse ou allaitement
- Personne sous protection légale (sauvegarde de justice, curatelle, tutelle) ou personne privée de liberté
EDU DA
Etude contrôlée randomisée multicentrique chez les enfants avec une dermatite atopique modérée à sévère évaluant le bénéfice d'un programme individuel d'éducation thérapeutique réalisé par des infirmières en plus du traitement standard par rapport au traitement standard seul sur le contrôle à long terme de sévérité de la maladie à 6 mois
CHU de Nantes
CHU de Nantes, CHRU de Brest, CHU de Rennes
Evaluer les bénéfices d'un programme individuel d'éducation thérapeutique réalisé par des infirmières en complément du traitement standard, par opposition au traitement standard seul sur le contrôle à long terme de la gravité de la maladie chez les enfants et les adolescents ayant une dermatite atopique modérée à sévère en utilisant le SCORAD (notation échelle de la dermatite atopique)
250
Phase NA
- Age entre 3 mois et 18 ans
- Patient atteint de dermatite atopique
- SCORAD ≥ 20 (DA modérée à sévère)
- Traitement anti-inflammatoire topique en cours corticostéroïdes topiques ou tacrolimus topique)
- Traitement systémique en cours
- Patient ou parent ayant déjà reçu un programme d'éducation dans le cadre de leur dermatite atopique
SCRATCH
Essai thérapeutique en cluster comparant l'efficacité d'un traitement oral par Ivermectine en 2 prises et un traitement local par Permethrine en 2 applications dans la gale de l'enfant
CHU de Bordeaux
CHU de Nantes, CH Le Mans, CHRU de Tours, CHRU de Brest
Comparer à l'échantillon du cluster l'efficacité d'un traitement par Ivermectine administré au cluster formé d'un cas index (enfant ou adulte) et de son entourage immédiat (1er cercle) en 2 prises vs Permethrine à 5% en 2 applications, avec un objectif de non infériorité associé à un switch possible vers une conclusion de supériorité
502
Phase III
- Poids ≥ 15 kg
- Gale définie par un examen dermoscopique positif
- Traitement anti-scabieux quel qu'il soit dans les 4 semaines précédentes
- Allergie connue à l'Ivermectine ou à la Permethrine
- Eczématisation diffuse ou impétigination étendue
- Insuffisance hépatique ou rénale sévère
AcSé Nivo
Accès sécurisé au nivolumab pour des patients adultes porteurs de certains types de cancers rares
UNICANCER
CHRU de Brest, CHU de Nantes, CHU de Poitiers, CHU de Rennes
Evaluer la réponse au traitement par nivolumab en monothérapie dans des cohortes de patients atteints de carcinome non à cellules claires du rein, cancer rare de la tête et du cou, cancer rare de la peau, cancer avec MIS autres que cancer colorectal, cancer du pénis, ou cancer avec mutation du domaine exonucléaire du gène POLE. La pathologie doit être métastatique ou localement avancée, non résécable, résistante ou réfractaire aux traitements standard pour lequel il n'existe pas d'autre option thérapeutique standard ou expérimentale adaptée disponible.
250
Phase II
- Confirmation histologique de carcinome annexiel ou de carcinome basocellulaire résistant au vismodegib
- Age ≥ 18 ans.
- Maladie métastatique ou localement avancée, non résécable qui est résistante ou réfractaire au traitement standard, ou pour lequel il n’existe pas de traitement standard adapté selon l’investigateur
- Maladie mesurable selon les critères RECIST v1.1 (Eisenhauer, 2009)
- Biopsie FFPE d’un site métastatique ou de la tumeur primitive disponible. A noter : Pour les patients pour qui il n’existe pas du matériel de biopsie archivé adéquate, une nouvelle biopsie d’une lésion tumorale peut être réalisée avant l’entrée dans l’étude, sauf en cas de contre-indication médicale (par exemple : question de la santé du patient).
- Période wash-out obligatoire d’au moins 21 jours après le dernier traitement anticancéreux systémique
- Toutes les toxicités liées à un précédent traitement anticancéreux systémique et/ou à de la radiothérapie doivent être résolues, c’est à dire de grade ≤ 1 (selon l’échelle du National Cancer Institute [NCI] common terminology criteria for adverse events, version 4 [CTCAE v4]) à l’exception de l’alopécie grade 2
- Fonction hématologique adéquate (neutrophiles ≥1.0 x109/L, plaquettes ≥100 x109/L, hémoglobine ≥ 9 g/L) mesurée dans les 14 jours avant l’initiation du traitement à l’étude
- Fonction rénale adéquate (clearance créatinine ≥ 50 ml/min selon la méthode MDRD ou CKI EPI) mesurée dans les 14 jours avant l’initiation du traitement à l’étude
- Fonction hépatique adéquate (bilirubine ≤ 1.5 xLSN sauf en cas de syndrome de Gilbert; aspartate aminotransférase [ASAT] et alanine aminotransférase [ALAT] ≤ 3 xLSN) mesurée dans les 14 jours avant l’initiation du traitement à l’étude. Pour les patients présentant des métastases hépatiques ASAT/ALAT ≤ 5xLSN
- Valeurs strictement normales de calcium et de magnésium dans le sang, mesurées dans les 14 jours avant l’initiation du traitement à l’étude
- Statut de performance ≤ 1 selon l’échelle de l’Eastern Cooperative Oncology Group (ECOG)
- Espérance de vie estimée ≥ 90 jours
- Les patients sexuellement actifs devront accepter l’utilisation d’une méthode de contraception médicalement reconnue (implants, injectables, contraceptifs oraux combinés, certains dispositifs intra-utérins, ou un partenaire vasectomisé pour les femmes participantes ; préservatifs pour les hommes participants) ou pratiquer de l’abstinence complète dès 14 jour avant la première administration du produit d’investigation, pendant le traitement et jusqu’à au moins 5 mois après la dernière administration du produit d’investigation pour les femmes, et 7 mois après la dernière administration du produit d’investigation pour les hommes
- Les femmes en âge de procréer doivent présenter un résultat négatif à un test de grossesse urinaire ou sanguin réalisé dans les 72 heures avant la première administration du produit d’investigation. Si le résultat d’un test urinaire est positif, ou ne peut pas être confirmé, un test sanguin sera requis
- Les femmes allaitants doivent interrompre l’allaitement avant la première administration du produit d’investigation et jusqu’à au moins 90 jours après la dernière administration du produit d’investigation
- Patients couverts par un régime de sécurité sociale
- Traitement antérieur avec un anticorps anti-PD1 ou Anti-PD-L1
- Eligible, et disposé à participé à un essai clinique d’un traitement anticancéreux alternatif ciblant leur maladie et qui est ouvert à l’inclusion en France
- Utilisation concomitante d’un traitement stéroïdien à une dose supérieure à 10 mg/jour de prednisone
- Maladie auto-immune active nécessitant un traitement systémique dans les 2 dernières années (i.e. utilisation d’agents de modification de la maladie, corticostéroïdes, ou d’immunosuppresseurs). Les thérapies de remplacement (thyroxine, insuline, ou corticostéroïde physiologique pour insuffisance surrénal ou pituitaire, etc.) ne sont pas considérées comme des traitements systémiques
- Histoire de pneumonite (non-infectieuse) nécessitant des stéroïdes, ou pneumonite intercurrente
- Hypersensibilité sévère connue à un traitement par anticorps monoclonal
- Radiothérapie (sauf du cerveau et les extrémités) dans les 21 jours avant la première administration du produit d’investigation
- Traitement avec un autre médicament expérimental ou participation dans un autre essai clinique dans les 21 jours avant la première administration du produit d’investigation, ou concomitant avec cet essai
- Métastases symptomatiques du système central nerveux (SCN). Les patients présentant des métastases cérébrales déjà traitées peuvent participer à l’étude à condition que les métastases soient stables (sans évidence de progression dans les 4 semaines ou plus avant la première administration du produit d’investigation et retour à la normale de tout symptôme neurologique), qu’il n’y ait pas de signes d’apparition de nouvelles lésions ou d’agrandissement de lésions pré-existantes, et que les patients n’utilisent pas de stéroïdes depuis 7 jours ou plus avant le traitement de l’étude
- Antécédent de méningite carcinomateuse ou de maladie leptoméningée
- Créatinine > 1.5 xLSN ou débit de filtration glomérulaire < 50 ml/min
- Lymphocytes < 1000/mm3 et CD4+ < 500/mm3 lors d’une analyse de routine
- Autre maladie maligne dans les 5 dernières années sauf cancer basocellulaire de la peau ou carcinome du col utérin in situ
- Infection grave active surtout si elle nécessite un traitement antibiotique ou antimicrobien systémique
- Hépatite B ou hépatite C active ou chronique et/ou infection par le virus de l'immunodéficience humaine (anticorps VIH 1/2), ou antécédent Tuberculosis bacillus actif
- Vaccin vivant reçu dans les 30 jours avant le début du traitement de l’étude.
A noter : les vaccins contre la grippe saisonnière par injection sont généralement des vaccins inactivés et sont autorisés ; toutefois les vaccins intranasaux contre la grippe (par exemple Flu-Mist®) ne sont pas permis
- Abus actif de drogue ou d’alcool
- Facteurs psychologiques, familiaux, sociologiques, ou géographiques qui pourraient potentiellement entraver la compliance du protocole de l’étude et le suivi du calendrier
- Toute condition pour laquelle la participation du patient au protocole présenterait un risque ou qui ne permettrait pas de respecter les exigences du protocole selon l’investigateur
NIVO-TIL
Traitement combiné du Nivolumab et d’un transfert adoptif de lymphocytes T pour des patients atteints de mélanome métastatique : étude pilote de phase I/II
CHU de Nantes
CHU de Nantes
Evaluer la sécurité clinique et biologique du transfert adoptif de cellules T associé à des perfusions de Nivolumab
11
Phase I/II
- Age ≥ 18 et ≤ 75 ans
- Poids ≥ 40 kg
- ECOG 0-1 ou Karnofsky >80%
- Patient atteint d’un mélanome métastatique de stade IIIb, IIIc ou IV (AJCC 6ème édition)
- Minimum 2 lésions cibles (dont une facilement accessible) et pas plus de deux lignes de traitement du mélanome à ce stade
- Patient avec une mutation Braf V600 peut être inclus uniquement en cas d’échec de la biothérapie ciblée (inhibiteur de BRAF +/- inhibiteur de MEK)
- Utilisation d’une contraception pendant l’essai clinique et 5 mois après la dernière dose de Nivolumab pour les femmes ou 7 mois après pour les hommes
- Maladie mesurable / évaluable, dans les 28 jours qui précèdent la première administration du traitement à l’étude
- Sérologie virale négative (HIV 1 / 2, Ag p24, HTLV 1 / 2, hépatites B et C, syphilis)
- Résultats d’analyse : Hémoglobine ≥ 10 g/dl ou ≥ 6,25 mmol/l, Neutrophiles ≥ 1500/µl, Leucocytes ≥ 4000/µl, Lymphocytes ≥ 700/µl, Plaquettes ≥ 100.000/µl, Créatinine ≤ 1,5 N, Bilirubine totale ≤ 1.5 N, ASAT et ALAT ≤ 2 N, LDH ≤ 1,5 N
- Métastases cérébrales ou osseuses
- Mélanome oculaire
- Chimiothérapie ou radiothérapie dans les 4 semaines précédant l’inclusion (6 semaines pour les nitroso-urées et mitomycine C)
- Contre-indication à l’utilisation d’agents vasopresseurs
- Antécédents d’allergies et de réactions indésirables aux médicaments
- Antécédents d’allergies et de réactions indésirables à l’albumine (excipient des TILs), au nivolumab ou à un anticorps monoclonal
- Sérologie virale positive pour Ac HIV 1/2, Ag p24, Ac HTVL 1/2, Ac hépatite B, Ag HBs, Ac hépatite C, ou syphilis (tests TPHA et VDRL)
- Antécédent de manifestation ou manifestation actuelle d’une maladie cardiaque sévère progressive (insuffisance cardiaque congestive, maladie coronarienne, hypertension artérielle non contrôlée, troubles du rythme graves ou des signes à l’ECG d’infarctus du myocarde antérieur)
- Patient ayant déjà reçu un traitement anti-PD1, anti-PD-L1, anti-PD-L2, anti-CTLA4 ou tout autre anticorps ou médicament ciblant spécifiquement la costimulation des cellules T ou des voies de contrôle immunitaire
- Antécédent de maladie auto-immune chronique (maladie d'Addison, sclérose en plaques, maladie de Basedow, polyarthrite rhumatoïde, lupus érythémateux systémique, etc. ...) sauf vitiligo avec patient actif ou antécédent de vitiligo.
- Antécédents d'uvéite ou de rétinopathie associée au mélanome
- Antécédents de maladie inflammatoire de l'intestin, de maladie cœliaque ou d'autres troubles gastro-intestinaux chroniques conditions associées à la diarrhée.
- Présence d'un deuxième cancer actif, à l'exception d'un cancer du col utérin in situ ou d'un
cancer de la peau différent du mélanome traité
- Dysfonction thyroïdienne non contrôlée
- Toute maladie grave, aiguë ou chronique comme infection active demandant des antibiotiques
l'administration, les troubles de la coagulation, ou tout état demandant un concomitant non autorisé traitement décrit dans cette étude
- Les patients doivent être exclus s'ils présentent une affection nécessitant un traitement systémique soit des corticostéroïdes (> 10 mg d'équivalent prednisone par jour) soit d'autres immunosuppresseurs médicaments dans les 14 jours précédant l'administration du médicament. Stéroïdes inhalés ou topiques et doses de remplacement surrénalien > 10 mg d'équivalents de prednisone absence de maladie auto-immune active.
Les sujets sont autorisés à utiliser topique, oculaire, intra-auriculaire, intranasale et par inhalation
corticostéroïdes (avec une absorption systémique minimale).
Les doses physiologiques de remplacement de les corticostéroïdes systémiques sont autorisés, même si> 10 mg / jour d'équivalents de prednisone.
Une brève étape de corticostéroïdes pour la prophylaxie (par exemple, l'allergie de colorant de contraste) ou pour le traitement de non conditions auto-immunes (par exemple, une réaction d'hypersensibilité retardée causée par le contact allergène) est autorisé.
- Majeurs bénéficiant d’un régime de protection légale (tutelle, curatelle, sauvegarde de justice)
CUTALLO
Etude NI14018 - CUTALLO 01 : étude prospective, contrôlée, multicentrique évaluant l'intérêt de l'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques dans les lymphomes T cutanés épidermotropes de stade avancé avec facteurs de mauvais pronostic
AP-HP
CHU d'Angers, CHU de Nantes, CHU de Rennes
Comparer l'efficacité de l'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques de donneur géno-identique ou phéno-identique de compatibilité HLA 10/10ième après conditionnement réduit au traitement standard dans les lymphomes T cutanés épidermotropes de stade avancé avec facteurs de mauvais pronostic
78
Phase NA
- Age ≥ 18 ans et ≤ 65 ans
- Diagnostic confirmé de lymphome T cutané épidermotrope selon les critères WHO-EORTC de stade IIB, III, IVA ou IVB selon les critères ISCL-EORTC
- Réponse partielle ou complète du lymphome au moment de l'inclusion définitive
- Recherche d'un donneur de cellules souches hématopoïétiques en cours ou effectuée
- Et au moins l'un des 3 critères suivants :
* Rechute précoce (dans l'année) ou absence de réponse après au moins une ligne de traitement systémique (incluant la photochimiothérapie extracorporelle, à l'exclusion des traitements suivants : méthotrexate, interféron-α sous cutané, rétinoïdes oraux)
* Transformation histologique précoce en lymphome à grandes cellules (dans les 2 ans après le diagnostic de lymphome T cutané épidermotrope)
* Antécédent d'envahissement ganglionnaire N3 (critères ISCL-EORTC) ou viscéral par le lymphome
- Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques antérieure, autre néoplasie ou maladie psychotique évolutive
- Fraction d'éjection ventriculaire gauche <50%, insuffisance respiratoire sévère obstructive définie par VEMS <30% ou CPT <30% ou DLCO<30% de la valeur théorique, clairance de la créatinine <50 ml/min, ALAT >2xN, bilirubine sérique >2xN en l'absence d'envahissement hépatique par le lymphome
- Lymphome HTLV-1
CA186-107
Etude de phase I/II (escalade de dose et expansion) évaluant la sécurité et la tolérance d'Urelumab administré en combinaison avec du Nivolumab chez les patients atteints de tumeurs solides avancé et/ou métastatique ou de lymphome non-Hodgkinien à cellules B
BMS
CHU de Rennes
Evaluer la tolérance d'Urelumab combiné au Nivolumab chez les patients atteints de tumeurs solides avancé et/ou métastatique ou de lymphome non-Hodgkinien à cellules B
200
Phase I/II
- Age ≥ 18 ans
- Pour la cohorte d'escalade de dose :
Patients ayant précédemment bénéficiés d'un traitement pour tumeurs solides avancé et/ou métastatique ou de lymphome non-Hodgkinien à cellules B
- Pour la cohorte d'expansion :
- Patients ayant bénéficié d'un traitement antérieur pour une tumeurs solides avancé ou de lymphome non-Hodgkinien à cellules B
- ECOG ≤ 1
- Pour certains patients, accord pour prélèvement d'une biopsie tumorale prétraitement et pendant le traitement
- Métastases du système nerveux central ou système nerveux central comme seul site de la maladie
- Cancers concomitants (avec certaines exceptions per protocole)
- Maladie auto-immune active, documentée ou suspectée
- Maladie cardiovasculaire incontrôlée ou significative
- Antécédent d'hépatites B ou C
- Antécédents de tuberculose active ou latente
FASCE
Etude randomisée en double aveugle de l’intérêt de la spironolactone pour le traitement de l’acné de la femme adulte
CHU de Nantes
CHRU de Brest, CHU de Nantes, CHRU de Tours, CH Le Mans, CHU de Poitiers
Démontrer la supériorité de l’efficacité de la spironolactone dans le traitement de l’acné de la femme adulte comparée à la doxycycline
200
Phase III
- Femme, âge ≥ 20 ans
- Patiente avec de l’acné avec au moins 10 lésions inflammatoires et pas plus de 3 nodules
- Patiente déjà traitée par un cycle de cycline pour son traitement de l’acné avec une période de 3 mois de wash-out ou qui n’a jamais été traitée par cycline
- Abs d’antibiotiques oraux ou de sels de zinc au cours du dernier mois.
- Abs d’isotrétinoïne et d’anti-androgènes systémiques au cours des 6 derniers mois
- Abs de micro-kinésithérapie dans les 15 derniers jours
- Femme en âge de procréer sous contraception depuis au moins 3 mois (contraception orale, implant, DIU hormonal ou non ou toute autre contraception hormonale)
- Affections chroniques et/ou évolutives : infections incluant l’hidradénite suppurée, cancer, ou syndrome endocrinien (ex : syndrome des ovaires polykystiques), maladie d’Addison
- Rosacée
- Contre-indication à l’utilisation d’un des produits utilisés dans l’étude : intolérance ou hypersensibilité aux cyclines/spironolactone/peroxyde de benzoyle, insuffisance rénale sévère ou aigüe (notamment anurie, dysfonctionnement rénal à évolution rapide), stade terminal de l’insuffisance hépatique (grade 3 ou 4)
- Hyperkaliémie ou pathologie nécessitant fortement des substances d'épargne potassique ou traitement en continu par IEC, antagonistes de l’angiotensine II, AINS, héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), ciclosporine, tacrolimus
- Isotrétinoïne topique en cours ou arrêté depuis moins de 2 semaines
- Association aux sels de potassium (sauf en cas d’hypokaliémie)
- Patiente ayant déjà reçu de la spironolactone
- Femme enceinte ou susceptible de devenir enceinte ou allaitante et refusant d'utiliser une méthode contraceptive efficace
- Patiente sous tutelle ou curatelle
LUPUS CTL anti-EBV
Restauration du contrôle de l’EBV au cours du lupus systémique. Etude de phase I/II d’un traitement par transfert adoptif de lymphocytes T cytotoxiques autologues anti-EBV
CHU de Nantes
CHU de Nantes
Evaluer la tolérance de la procédure de transfert adoptif de CTL-EBV autologues chez les patients atteints de LES actif ayant déjà rencontré le virus EBV (séropositif pour l’EBV)
10
Phase I/II
- Age ≥ 18 ans et < 65 ans
- Lupus systémique 4 critères de l’ACR avec anticorps anti-nucléaires > 1:80
- Lupus sérologiquement actif sans atteinte sévère évolutive (Reins, SNC)
- Ac anti-DNA natif positifs et/ou C3 ou C4 bas
- SLEDAI supérieur ou égal à 2 à l’inclusion
- Sérologies VHB, VHC, VIH, HTLV1, syphilis : négatives à J-30 avant prélèvement
- Lymphocytes sanguins > 750/mm3
- Dose de prednisone < 15 mg/j avec posologie stable dans les 30 jours précédents l’injection
- Traitements immunosuppresseurs dont la posologie n’a pas été augmentée depuis au moins 3 mois avant l’inclusion
- Sérologie EBV positive
- Lupus sévère évolutif, nécessitant une corticothérapie à forte dose et/ou un traitement immunosuppresseur
- Troubles psychiatriques
- Défaut prévisible de compliance avec impossibilité de suivi
- Episode infectieux en cours
- Cancer évolutif
- Risque de décès dans les 6 mois
CICAFAST
Comparaison contrôlée et en double aveugle d’un pansement traditionnel versus pansement biologique constitué de kératinocytes et de fibroblastes fœtaux en association avec une matrice de collagène sur des sites donneurs de peaux
CHU de Nantes
CHU de Nantes
Comparaison de la cicatrisation par CICAFAST versus le traitement conventionnel JELONET® sur les sites donneurs de greffe de peau partielle épaisse à D8.
38
Phase I/II
- Age ≥ 18 ans
- Patient qui a besoin d’une greffe de peau (taille entre 100cm2 et 200cm2 et épaisseur 1.2mm) après excision chirurgicale
- Antécédent de cancer ou de tumeur
- Maladie métabolique incontrôlée (par exemple le diabète), désordre psychique non traités, artérite sévère sur les membres inférieurs et/ou supérieurs traités avec des anticoagulants (sauf si le traitement s’arrête 7 jours avant la chirurgie), d’une insuffisance veineuse sévère, d’une polyneuropathie sévère, connu pour une allergie aux antibiotiques
- Terrain allergique ou cas d’allergie connu au collagène d’origine bovine ou au silicone
- Traitements à base de corticoïdes, immunosuppresseurs ou agents cytotoxiques sauf si le traitement est stoppé 4 semaines avant la chirurgie
- Contre-indication à l’anesthésique local utilisé par le centre investigateur lors de la procédure de greffe de peau partielle épaisse
- Infection systémique
- Intolérance au traitement traditionnel (JELONET®) ou à la bande extensible (NYLEX®)
GALE CRUSTED
Essai contrôlé randomisé en double aveugle comparant l'efficacité de l'association ivermectine 400µg/kg / perméthrine 5 % / crème émolliente à l'association ivermectine 200 µg/kg / perméthrine 5% / crème émolliente dans le cas de gale sévère
AP-HP
CH de Cornouaille, CHRU de Tours, CHU de Nantes, CHU de Rennes
Démontrer que l'association ivermectine 400µg/kg / perméthrine 5 % / crème émolliente est plus efficace que l'association ivermectine 200 µg/kg / perméthrine 5% / crème émolliente dans le cas de gale sévère (profuse ou hyperkératosique)
130 patients
III
- Patient de plus de 18 ans présentant une forme de gale sévère
- Critère clinique : gale profuse (éruption squameuse du cou, du tronc ou du visage) et/ou gale hyperkératosique (au moins 2 sites de lésions hyperkératosiques)
- Critère paraclinique : prélèvement parasitologique positif (>10 acariens) et/ou examen dermoscopique avec signe de gale
- Femme enceinte et/ou allaitante
- Intolérance à l'ivermectine
- Intolérance au traitement topique (perméthrine 5%)
- Intolérance à l'émollient
- Administration d'un antiparasitaire (ivermectine ou albendazole) dans les 7 jours
- Participation à une autre recherche biomédicale médicamenteuse
CA 045-001
Etude de phase III randomisée, en ouvert comparant NKTR-214 associé au nivolumab versus nivolumab chez des patients atteints de mélanome métastatique ou inopérable n'ayant pas été préalablement traité
BMS
CHU de Nantes
Evaluer le taux de réponse objective, comparer la survie sans progression et la survie globale du NKTR-214 associé au nivolumab et celui du nivolumab en monothérapie chez des patients atteints d'un mélanome métastatique ou inopérable n'ayant pas été préalablement traité
764 patients
III
- ECOG ≤1 (adultes de 18 ans ou plus) ou KPS ≥ 80% (patients âgés de 12 à 17 ans uniquement
- Mélanome de stade III (inopérable) ou stade IV confirmé histologiquement
- Patients naïfs de traitement (c'est-à-dire n'ayant pas reçu de traitement anticancéreux systémique antérieur pour le mélanome inopérable ou métastatique sauf exception de traitement adjuvant antérieur.
- Métastases cérébrales actives ou métastases leptoméningées
- Mélanome oculaire
- Patient avec un maladie auto-immune active, connue ou suspectée.
DIAPREMYF
Evaluation d'une combinaison de marqueurs sanguins pour le diagnostic précoce du mycosis fongoïde
AP-HP
CHU d'Angers, CHU de Rennes, CHRU de Tours
Déterminer si l'expression des gènes d'un ou plusieurs biomarqueures dans le sang peut différencier un mycosis fongoïde précoce de dermatoses inflammatoires bénignes
620 patients
NA
- Age > 18 ans
- Dermatose érythémateuse, sub-aiguë (>15 jours) ou chronique, suspectée de mycosis fongoïde
- Absence de précédent hémopathique ou de lymphome cutané ou extra-cutané
- Biopsie de peau pour l'analyse histopathologique de diagnostic de routine au moment de l'inclusion
- Analyse de clonalité des cellules T dans le sang et la peau au moment de l'inclusion
- Enfants de moins de 18 ans ou adultes malades sous tutelle
CONVEY
(802NP206)
Étude de phase II, contrôlée versus placebo, en double aveugle, de retrait aléatoire à recrutement enrichi, visant à évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi du BIIB074 dans le traitement de la douleur éprouvée par des patients atteints d’une neuropathie à petites fibres confirmée, qu’elle soit idiopathique ou liée au diabète
Biogen Idec
CHRU de Brest
Evaluer l’efficacité de BIIB074 dans le traitement de la douleur ressentie par les patients atteints de NPF confirmée, qu’elle soit idiopathique ou liée au diabète l.
186 patients
II
- Age ≥ 18 ans
- Diagnostic de neuropathie à petites fibres (au moins « possible ») depuis au moins 6 mois, sur la base d’un diagnostic clinique et confirmé par les valeurs de IENFD. Par ailleurs, le score DQM devra être ≥ 5 et ≤ 9 sur une EEN à 11 points lors de la sélection
- Outre ces critères, les patients atteints de diabète devront présenter une valeur de HbA1c ≤ 11 %, être traités par agents hypoglycémiants oraux et/ou insuline sous-cutanée, ou régime alimentaire, ne pas présenter de signes d’ulcères cutanés, de rétinopathie avancée (définie comme supérieure à un grade 3 [rétinopathie diabétique modérée non proliférante]), de néphropathie sévère ou de maladie athérosclérotique obstructive causée par le diabète.
- Exposition antérieure au BIIB074
- Utilisation de capsaicin en patch 3 mois avant la visite de sélection
- Impossibilité de suspendre des traitements concommittants pour des douleurs avant le jour 1
- Impossibilité de ne pas prendre de traitements concommittants interdits
- Tout autre spécification définie dans le protocole
INVICTUS
Impact du dispositif de compressioN veineuse Venotrain UlcerteC dans le traitement des UlcèreS veineux en pratique quotidienne
Groupe Hospitalier Saint Joseph
CHU d'Angers
Apprécier le niveau d’efficience optimale du dispositif de bas compressifs Venotrain® Ulcertec 39 et Venotrain® Ulcertec 46 lors de la prise en charge d’ulcères de jambe d’origine veineuse ou à prédominance veineuse.
150
NA
Patient dont l’âge est ≥ 18 ans
Patient présentant un ulcère de jambe veineux ou à prédominance veineuse selon la définition de la HAS
Patient présentant au moins un ulcère sus-malléolaire au stade C6 de la CEAP
Surface de l’ulcère de la plus grande taille ≤ 10 cm2
IPS de moins de 6 mois > 0,8 pour les deux membres ou pression du gros orteil ≥ 60 mmHg si médiacalcose (IPS > 1,2)
Patient présentant au maximum trois ulcères supra malléolaires (uni ou bilatéral)
Patient suivi en consultation externe hospitalière dans les services de médecine vasculaire, angéologie, médecine interne, dermatologie ou médecine gériatrique (Première consultation ou non)
Patient avec capacité de déambulation de plus de 50 m (avec ou sans aide)
Patient ayant une indication de prescription d’un système de compression veineuse par bas Venotrain® Ulcertec
Patient ayant donné son consentement libre, éclairé et écrit
Toute autre étiologie non veineuse de l’ulcère selon l’opinion du clinicien
Infections des lésions nécessitant la mise en place d’une antibiothérapie systémique
Contre-indication à un traitement incluant une compression veineuse par bas
Patient présentant des troubles cognitifs
Patient devant être hospitalisé dans les 20 semaines après l’inclusion
Patient présentant une autre plaie que le ou les ulcères de jambe (en particulier ulcère du pied, escarres)
Patient présentant au moins un ulcère très exsudatif, imposant la pose d’un pansement primaire absorbant épais incompatible avec l’utilisation de bas compressifs
APHYPAP
Apretitant vs hydroxyzine dans le prurit aquagénique persistant pour les patients présentant un syndrome myéloprolifératif
CHRU de Brest
CHRU de Brest
Réduction du prurit aquagénique persistant des patients présentant un syndrome myéloprolifératif traités oralement par Apretitant ou hydroxyzine
80
Phase III
Retrouvez les principaux critères d'éligibilité sur ClinicalTrials (NCT03808805)
Retrouvez les principaux critères d'éligibilité sur ClinicalTrials (NCT03808805)
R2810-ONC-1540
Étude de Phase 2 évaluant le REGN2810, un anticorps monoclonal humain anti-récepteur PD-1 (programmed death 1) chez les patients atteints de carcinomes épidermoïdes cutanés évolués
Regeneron Pharmaceuticals Inc.
CHU de Nantes
Estimer le bénéfice clinique du cémiplimab en monothérapie pour les patients atteints de carcinome épidermoïde cutané (CEC) métastatiques (atteinte ganglionnaire ou extension à distance) ou de CEC non résécables.
266
Phase II
Au moins 1 lésion mesurable selon les critères de l’étude
Indice de performance ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) ≤1
Fonction hépatique et rénale satisfaisante
Tous les patients de chaque groupe doivent consentir à fournir du matériel tumoral archivé ou récemment prélevé
Les patients doivent consentir à faire l’objet de biopsies des lésions du CEC à l’inclusion (groupes 2 et 3)
Chirurgie et radiothérapie considérées comme contre-indiquées.
Maladie autoimmune significative, avec signes d’activité actuels ou récents (< 5 ans), ayant nécessité un traitement avec des immunosuppresseurs systémiques, susceptibles de suggérer un risque d’événements indésirables liés à l’immunité
Traitement antérieur par un agent qui bloque la voie PD-1/PD-L1 ou par anti-BRAF
Traitement antérieur par d’autres agents immunomodulateurs (a) moins de 4 semaines (28 jours) avant la première dose de
cémiplimab ou (b) associé à des événements indésirables à médiation immunitaire de grade ≥ 1 au cours des 90 jours précédant la première dose de cémiplimab ou (c) associé à une toxicité qui s’est traduite par un arrêt de l’agent immunomodulateur. Parmi les agents immunomodulateurs, on trouve les vaccins thérapeutiques anti-cancéreux, les traitements par cytokines (autres que le G-CSF ou l’érythropoïétine) ou les agents qui ciblent les antigènes
4 (CTLA-4), 4-1BB (CD137), PI 3-K-delta ou OX-40 des lymphocytes T cytotoxiques
Présence d’une(de) métastase(s) cérébrale(s) non traitée(s)
susceptibles d’être considérées comme actives
Doses de corticostéroïdes immunosuppresseurs (>10 mg de prednisone ou équivalent par jour) au cours des 4 semaines précédant la première dose de cémiplimab
Une infection active nécessitant un traitement, notamment une
infection par le virus de l’immunodéficience humaine ou une infection active par le virus de l'hépatite B ou le virus de l'hépatite C
Antécédents de pneumopathie inflammatoire non infectieuse au cours des 5 dernières années
Antécédents documentés de réactions allergiques ou d’hypersensibilité aiguë attribuées à des traitements par anticorps
patients allergiques ou hypersensibles à la doxycycline ou à la tétracycline sont exclus
patients ayant un antécédent de transplantation d’organe solide
Toute co-morbidité médicale, résultat de l’examen clinique,
dysfonctionnement métabolique ou anomalie biologique clinique qui, de l’avis de l’investigateur, fait que la participation du patient n’est pas adaptée
Measure up 2 (M18-891)
Etude de phase III randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo visant à évaluer l'upadacitinib chez des patients adultes et adolescents présentant une dermatite atopique modérée à sévère
Abbvie
CHRU de Brest
Evaluer l’efficacité et la sécurité de l'upadacitinib dans le traitement de la dermatite atopique modérée à sévère chez des patients adolescents et adultes candidats à un traitement systémique
810
Phase III
Patients de 12 à 75 ans
Dermatite atopique modérée à sévère définie sur l'index EASI, l'IGA, le BSA et le prurit
Décision de mise en place d'un traitement systémique ou décision récente d'un traitement systémique pour une dermatite atopique
Exposition préalable à un autre inhibiteur de JAK
Patients ne doivent pas avoir suivi les traitements pour la DA suivants au cours des périodes
spécifiées précédant la visite d'inclusion
Autre pathologie cutanée active ou infection cutanée nécessitant un traitement systémique ou pouvant interférer avec l'évaluation des lésions de dermatite atopique
Patiente enceinte, allaitante ou pouvant être enceinte au cours de l'étude
Keynote 716
Etude de phase III randomisée en double aveugle évaluant le Pembrolizumab (MK-3475) versus Placebo en adjuvant chez des patients atteints d’un mélanome de stade II réséqué à haut risque (KEYNOTE 716)
MSD
CHU d'Angers
Comparer la survie sans récidive (SSR) entre les bras de traitement.
954 patients
Phase III
Les critères d'éligibilité sont consultables sur ClinicalTrials.
Les critères d'éligibilité sont consultables sur ClinicalTrials.
EMBRACE
Étude multicentrique de phase IV, randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo visant à évaluer l’impact de l’aprémilast (CC-10004) sur la qualité de vie, l’efficacité et la sécurité d’emploi chez des patients présentant des manifestations cliniques du psoriasis en plaques et une altération de la qualité de vie.
Celgene
CHU de Rennes
Evaluer l’impact de l’aprémilast sur la qualité de vie, l’efficacité et la sécurité d’emploi chez des patients présentant des manifestations cliniques spécifiques du psoriasis en plaques et une altération de la qualité de vie.
255
Phase IV
Merci de consulter la page dédiée à l'étude sur ClinicalTrials (NCT03774875)
Merci de consulter la page dédiée à l'étude sur ClinicalTrials (NCT03774875)
MK-7339-002 / LYNK-002
Etude clinique de phase 2 évaluant un traitement par Olaparib en monothérapie, chez des patients précédemment traités, présentant une tumeur solide avancée HRRm ou HRD
MSD
CHU de Poitiers
Évaluer le taux de réponse objective, comme évalué par un examen central indépendant en aveugle conformément aux critères d’évaluation de la réponse dans les tumeurs solides version 1.1 (Response Evaluation Criteria in Solid Tumors 1.1, RECIST 1.1) ou aux critères modifiés RECIST 1.1 par le groupe de travail sur le cancer, modifiés pour suivre 10 lésions ciblées au maximum et 5 lésions ciblées par organe au maximum, suite à l’administration de l’olaparib dans la Cohorte 1 et la Cohorte 2.
370 (dont 30 en France)
Phase II
Retrouvez les principaux critères d'inclusion sur la page ClinicalTrials de l'étude : NCT03742895
Retrouvez les principaux critères d'inclusion sur la page ClinicalTrials de l'étude : NCT03742895
CA 224-047
Etude de phase 2/3, randomisée, en double aveugle, comparant le Relatlimab combiné au Nivolumab versus Nivolumab chez des participants atteints d'un mélanome métastatique ou non résécable non préalablement traité
BMS
CHU de Poitiers
L'objectif principal de la phase 2 est de comparer le taux de réponse global du BMS-986213 versus nivolumab en monothérapie chez les participants atteints de mélanome métastatique ou non résécable naïf de traitement. L'objectif principal de la phase 3 est de comparer la survie sans progression du BMS-986213 versus nivolumab en monothérapie chez les participants atteints d'un mélanome métastatique ou non résécable naïf de traitement traités.
700
Phase II/III
Retrouvez les principaux critères d'éligibilité sur ClinicalTrials : NCT03470922
Retrouvez les principaux critères d'éligibilité sur ClinicalTrials : NCT03470922
KEYNOTE-630
Étude de phase III, randomisée, en double aveugle, évaluant le pembrolizumab versus placebo en tant que thérapie adjuvante, après chirurgie et radiothérapie, chez des patients ayant un carcinome épidermoïde cutané, localement avancé, à haut risque
MSD
CHU de Poitiers
Evaluer la survie sans récidive chez les patients traités par pembrolizumab ou placebo en situation adjuvante.
570
Phase III
Retrouvez les principaux critères d'éligibilité sur ClinicalTrials : NCT03833167
Retrouvez les principaux critères d'éligibilité sur ClinicalTrials : NCT03833167
LEAP-003
Etude clinique de phase III, randomisée, contre placebo évaluant la sécurité d’emploi et l’efficacité de l’association du Pembrolizumab (MK-3475) avec le Lenvatinib (E7080/MK-7902) versus le Pembrolizumab seul, en première ligne de traitement, chez des patients atteints d’un mélanome de stade avancé
MSD
CHU de Poitiers
Comparer la survie sans progression de la maladie évaluée par une revue centrale indépendante en aveugle d’après les critères d’évaluation de la réponse dans les tumeurs solides (RECIST 1.1), modifiés pour suivre un maximum de 10 lésions cibles et un maximum de 5 lésions cibles par organe.Comparer la survie globale.
660
Phase III
Retrouvez les principaux critères d’éligibilité sur ClinicalTrials : NCT03820986
Retrouvez les principaux critères d’éligibilité sur ClinicalTrials : NCT03820986
EORTC-1612 MG
(EBIN)
Encorafénib et Binimétinib suivis d’une association d’immunothérapie (ipilimumab et nivolumab) par rapport à une association d’immunothérapie immédiate chez des patients atteints d’un mélanome non résécable ou métastatique avec mutation V600 BRAF
European Organisation for Research and Treatment of Cancer - EORTC
CHRU de Tours
Evaluer l’association du traitement ciblé (encorafénib et binimétinib) suivie d’une association d’immunothérapie (ipilimumab et nivolumab) par rapport à une association d’immunothérapie immédiate chez des patients atteints d’un mélanome non résécable ou métastatique avec mutation V600 BRAF
II
MK-3475-913
Etude clinique de phase III, en ouvert, simple bras évaluant la sécurité d’emploi et l’efficacité du Pembrolizumab (MK-3475) en traitement de première ligne chez des patients atteints d’un carcinome de Merkel avancé (Keynote-913)
MSD
CHRU de Tours
Évaluer le taux de réponse objective (TRO), tel qu’évalué par un examen central indépendant en aveugle (blinded independent central review, BICR) selon la version 1.1 des critères d’évaluation de la réponse dans les tumeurs solides (Response Evaluation Criteria in Solid Tumors version 1.1, RECIST 1.1) modifiés afin de suivre un maximum de 10 lésions cibles et un maximum de 5 lésions cibles par organe, après l’administration du pembrolizumab.
III
RITUX-MMP
Essai randomisé en double-insu contre double-placebo comparant la tolérance et l'efficacité du rituximab par rapport au cyclophosphamide oral dans les formes sévères de pemphigoïde des muqueuses
CHU de Rouen
CHU d'Angers, CHRU de Brest, CH Le Mans, CHU de Nantes, CH de Cornouaille, CHU de Rennes, CHRU de Tours
Mettre en évidence la supériorité du rituximab par rapport au cyclophosphamide afin d’obtenir une RC ou une réponse partielle (RP) (ce qui correspond en pratique clinique à "une réponse presque complète") de la maladie à J364 (M12), chez des patients atteints de formes sévères de pemphigoïde des muqueuses
III
Etude de la diversité des espèces de borrelia impliquées dans les manifestations cutanées de la borreliose Européenne en France
HU de Strasbourg
CHRU de Tours
Mise en évidence et typage des espèces de Borrelia burgdorferi sensu lato impliquées dans la pathogénie des différentes manifestations cutanées de la borréliose de Lyme en France
-
REALIZE
Etude observationnelle multicentrique évaluant les bénéfices de l'apremilast chez les patients atteints de psoriasis en plaques chronique modéré à sévère suivis par des dermatologues en conditions de vie réelle en France
Celgene
CH Le Mans, CHU de Nantes, CHRU de Tours
Evaluer, de façon pertinente pour le patient, le bénéfice du traitement par l'apremilast
-
PODIUM-201
Étude de phase 2 portant sur l’INCMGA00012 administré à des patients atteints d’un carcinome à cellules de Merkel métastatique (POD1UM-201)
Incyte Corporation
CHU de Nantes
Déterminer l’efficacité de l’INCMGA00012 en matière de Taux de réponse Globale (TRG) chez les patients atteints d’un CCM métastatique naïfs de chimiothérapie.
II
R2810-ONC-1620
Étude de phase 2 de REGN2810, un anticorps monoclonal entièrement humanisé anti-PD-1 (récepteur-1 de mort cellulaire programmée), chez des patients atteints de carcinome basocellulaire avancé ayant présenté une progression de la maladie sous thérapie par inhibiteurs de la voie Hedgehog, ou une intolérance à une thérapie antérieure par inhibiteurs de la voie Hedgehog
REGENERON Pharmaceuticals
CHU de Nantes
Estimer le taux de réponse globale (TRG) pour le carcinome basocellulaire métastasique (Groupe 1) ou le CBC localement avancé non résécable (Groupe 2), d’après un contrôle central, traité par REGN2810 en monothérapie chez des patients ayant progressé sous thérapie par inhibiteurs de la voie Hedgehog (IHH) ou intolérants à une thérapie antérieure par IHH.
II
TRICOTEL
Etude de phase II à 2 cohortes évaluant la tolérance et l'efficacité de l'association Cobimetinib+Atezolizumab dans le mélanome avec métastases cérébrales non porteur de la mutation BRAF V600 et de l'association Cobimetinib+Atezolizumab+Vemurafenib dans le mélanome avec métastases cérébrales porteur de la mutation BRAF V600
F. Hoffmann-La Roche LTD
CHU de Nantes
Evaluer l’efficacité et la tolérance de l’association cobimetinib + atezolizumab chez des patients atteints d’un mélanome présentant des métastases cérébrales (MC) non porteur de la mutation BRAFV600, et de l’association cobimetinib + atezolizumab + vemurafenib chez des patients atteints d’un mélanome présentant des MC porteur de la mutation BRAFV600.
II
SUNSHINE
Etude multicentrique, randomisée en double aveugle, évaluant l'efficacité à court terme (16 semaines) et à long terme (jusqu’à 1 an), la sécurité d’emploi et la tolérance de 2 schémas posologiques sous-cutanés de secukinumab chez des patients adultes présentant une hidradénite suppurée modérée à sévère
Novartis Pharma AG
CHRU de Brest, CHU de Nantes
Démontrer l'efficacité du secukinumab comparativement au placebo selon le score HiSCR après 16 semaines de traitement.
III
PRISM
Étude de phase IIb/III, randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, à 2 bras, visant à évaluer l’efficacité et l’innocuité de la nalbuphine en comprimés à libération prolongée dans le prurigo nodulaire pour le soulagement du prurit par modulation des lésions de grattage
Revi Therapeutics, Inc.
CHRU de Brest
Évaluer l’effet de NAL LP sur les démangeaisons, évalué par le pourcentage de répondeurs (la « réponse » est définie comme une réduction ≥ 4 points du score moyen à l’échelle d’évaluation numérique des pires démangeaisons (WINRS - Worst Itch Numerical Rating Scale) sur 7 jours
IIb/III
TOPICAL
Sirolimus topique 0,1% dans les malformations cutanées lymphatiques microkystiques : essai thérapeutique de phase II, randomisé, en double aveugle, en comparaison intraindividuelle versus véhicule
CHRU de Tours
CHU d'Angers, CHU de Nantes, CH de Cornouaille, CHU de Rennes, CHRU de Tours
Evaluer l’efficacité à 12 semaines du sirolimus topique 0,1% dans les MCLM, chez les enfants et adultes, versus crème placebo.
II
CA 209-8FC
Etude clinique de phase 1, randomisée en double-aveugle, en groupes parallèles, comparant les pharmacocinétiques du BMSCHO1-nivolumab et du nivolumab
BMS
CHU de Nantes
Comparer les pharmacocinétiques du BMSCHO1-nivolumab par rapport au nivolumab
I
CA 209-76K
Etude de phase 3, randomisée, en double aveugle, d’immunothérapie en adjuvant avec Nivolumab versus placebo après résection complète d’un mélanome de stade IIB/C
BMS
CHRU de Brest, CHU de Nantes
Comparer l’efficacité, mesurée par la survie sans récidive, de Nivolumab en monothérapie versus placebo chez les patients présentant un mélanome de stade IIB/C complètement réséqué, sans maladie décelable ayant un risque élevé de récidive
III
GUIDE
Étude de phase IIIb, multicentrique, randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles, évaluant des stratégies thérapeutiques complémentaires avec le GUSELKUMAB chez des patients atteints de psoriasis en plaques de grade modéré à sévère
Janssen-Cilag G.m.b.H
CH Le Mans, CHU de Nantes
Démontrer que les patients super-répondeurs continuent à contrôler la maladie jusqu’à la semaine 68 avec des intervalles d’administration de traitement prolongés de 16 semaines.
III
Etude observationnelle I1F-MC-B007
Description de l’étude observationnelle I1F-MC-B007 Étude sur le psoriasis s’intéressant aux résultats de santé (PSoHO) – étude observationnelle internationale s’intéressant aux résultats de santé sur 3 ans dans le cadre du traitement biologique du psoriasis en plaques modéré à sévère
Eli Lilly
CHD Vendée
Comparer la proportion de patients atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère traités dans la pratique clinique par ixékizumab ou sécukinumab (la cohorte anti-IL-17A) par rapport à ceux recevant d’autres traitements biologiques
NA
TOPGUN
Sirolimus topique dans les malformations lymphatiques linguales microkystiques
CHRU de Tours
CHRU de Tours, CHR d'Orléans
Evaluer l'effeicacité et la sécurité de l'application locale, une fois par jour, d'une solution de sirolimus à 1 mg/mL en traitement de malformations lymphatiques microkystiques linguales superficielles ou modérément infiltrantes après 4, 8, 12, 16, 20 et 24 semaines de traitement, comparativement au traitement habituel, chez l'enfant de plus de 5 ans ou l'adulte.
II
SPROUT
Étude multicentrique de phase 3, randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo évaluant l’efficacité et la sécurité de l’aprémilast (CC-10004) chez des patients pédiatriques âgés de 6 à 17 ans atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère
Celgene
CHU de Nantes, CH de Cornouaille
Evaluer l’efficacité clinique de l’aprémilast par rapport au placebo chez les enfants et les adolescents (âgés de 6 à 17 ans) atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère
III
CLOU064A2201
Etude de phase IIb, multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, visant à déterminer la dose optimale de LOU064 et à évaluer l’efficacité, la sécurité d’emploi et la tolérance de ce traitement chez des patients adultes souffrant d’urticaire chronique spontanée (UCS) non contrôlée par un traitement antihistaminique anti-H1
Novartis Pharma AG
CHU de Nantes
Caractériser la relation dose-réponse de LOU064 administré 1 ou 2 fois par jour à des patients souffrant d’urticaire chronique spontané d’après l’évolution du score hebdomadaire d’activité de l’urticaire UAS7 entre la baseline et la Semaine 4
IIb
PEDISTAD
Etude prospective, observationnelle et longitudinale chez les patients pédiatriques atteints de dermatite atopique modérée à sévère dont la maladie n'est pas adéquatement contrôlée par les thérapies topiques ou lorsque ces thérapies ne sont pas médicalement recommandées
Sanofi Adventis
CHU de Nantes
Décrire les caractéristiques des patients pédiatriques atteints de dermatite atopique modérée à sévère dont la maladie n'est pas adéquatement contrôlée par les thérapies topiques ou lorsque ces thérapies ne sont pas médicalement recommandées
NA
COLCHIVAS
Efficacité de la colchicine pour prévenir les rechutes cutanées au cours de la vascularite à IgA de l'adulte
Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP)
CHRU de Tours
Evaluer l'efficacité de la colchicine par rapport au placebo dans la prévention de la rechute cutanée, 6 mois parès l'inclusion, chez les patients adultes avec une vascularite cutanée à IgA seule ou associée à une atteinte digestive non sévère ou rénale
III
PREPARE
Place de l'intervention gériatrique chez les sujets âgés traités pour un cancer
Institut Bergonié
CH de Cornouaille
Evaluer l’apport de l’intervention gériatrique dans la prise en charge des patients âgés (70 ans et plus) traités pour un cancer et détectés par le questionnaire G8 comme étant « à risque».
III
TELLOMAK
Etude de Phase II multicentrique, multi-cohortes, en ouvert évaluant l’efficacité et la sécurité d’IPH4102 seul ou en combinaison avec une chimiothérapie chez des patients atteints d’un lymphome à cellules T avancé
Innate Pharma
CHU de Rennes
Evaluer le taux de réponses objectives d’IPH4102 en monothérapie (dans les Cohortes 1-3) ou en combinaison avec la chimiothérapie GEMOX (Cohortes 4 et 5) chez des patients atteints d’un lymphome à cellules T avancé
II
SUNNY
Etude d'extension sur les effets de l'interruption versus la non interruption d'un traitement à long terme d'un traitement administré à deux doses différentes de Secukinumab chez les patients atteints d'hidradénite suppurée
Novartis Pharmaceuticals
Brest
Evaluer le maintien de la réponse HiSCR à la semaine 104 dans le cadre d'un traitement continu ou interropu comparé à un placebo.
III
COURAGE
Corticothérapie dans l’urticaire aigue aux urgences
Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
CHU d'Angers
Démontrer la non-infériorité d’efficacité d’un traitement antihistaminique seul en comparaison avec une association d’un antihistaminique et d’un corticoïde dans le traitement de l’urticaire aigue aux urgences.
III
ECCES
COVID-19 et engelures
CHU de Rennes
CHU de Rennes, CHU d'Angers, CHRU de Brest, CHU de Nantes, CHRU de Tours
Déterminer si les manifestations d'engelures, rapportées avec une fréquence inhabituelle au cours de l'épidémie, peuvent être en lien avec le SARS-CoV-2 coronavirus.
NA
PRIME2
Étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, multicentrique, en groupes parallèles, visant à évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi du dupilumab chez des patients atteints de prurigo nodulaire qui sont insuffisamment contrôlés par des traitements topiques prescrits ou lorsque ces traitements ne sont pas conseillés
Sanofi-Aventis Recherche et Développement
CHRU de Brest
Démontrer l’efficacité du dupilumab sur les démangeaisons chez des patients atteints de PN, insuffisamment contrôlés par des traitements topiques prescrits ou lorsque ces traitements ne sont pas conseillés.
III
CUPID
Traitement par Dupilumab chez les patients atteints d'urticaire chronique spontané restant symptomatique malgré le recours à l'antihistamine H1 et naïfs, intolérant ou présentant une réponse incomplète à un traitement par Omalizumab
SANOFI
CHRU de Brest et CHU de Nantes
Démontrer l'efficacité du Dupilumab chez les patients présentant un urticaire chronique spontané restant symptomatique malgré le recours à l'antihistamine H1 (Partie A : patients naïfs d'Omalizumab; Partie B : patients intolérants ou présentant une réponse incomplète à l'Omalizumab)
III
CASSIOPÉE
Évaluation connectée et digitale de différentes dimensions de la qualité de vie de patients psoriasiques initiant un traitement par guselkumab
Janssen-Cilag France
CHRU de Brest
Evaluer les changements de la QdV générale (DLQI) chez les patients atteints de psoriasis traités par guselkumab sur une période de 6 mois.
NA
JAIP - BREEZE-AD-PEDS
Étude de Phase 3, multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, en groupes parallèles et ambulatoire visant à évaluer les propriétés pharmacocinétiques, l’efficacité et la sécurité du Baricitinib chez des patients pédiatriques atteints de dermatite atopique modérée à sévère
Eli Lilly and Company
CHRU de Brest et CHU de Nantes
Démontrer la supériorité de chaque dose de Baricitinib versus placebo dans le traitement des patients atteints de DA modérée à sévère.
III
HS0003/ HS0004
Etude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, multicentrique, évaluant l'efficacité et la sécurité du Bimekizumab chez les patients atteints d'hidradénite suppurée modérée ou sévère
UCB BioPharma SPRL
CHU d'Angers
III
PIVOT-12
Etude de phase 3, randomisée, ouverte comparant l'immunothérapie en adjuvant par Bempegaldesleukine combiné ou non au Nivolumab après résection complète chez des patients atteints de mélanome et présentant un haut risque de récidive
Nektar Therapeutics
CHU d'Angers
Comparer l'efficacité, mesurée de façon centralisée en aveugle sur la survie sans récidive, du Bempegaldesleukine combiné ou non au Nivolumab après résection complète chez des patients atteints de mélanome et présentant un haut risque de récidive
III
R2810-ONC-1540
Étude de Phase 2 évaluant le REGN2810, un anticorps monoclonal humain anti-récepteur PD-1 (programmed death 1) chez les patients atteints de carcinomes épidermoïdes cutanés évolués
Regeneron Pharmaceuticals, Inc.
CHU de Nantes
Estimer le bénéfice clinique du cémiplimab en monothérapie pour les patients atteints de : carcinome épidermoïde cutané (CEC) métastatiques (atteinte ganglionnaire ou extension à distance) ou de CEC localement évolué non résécables.
II
R2810-ONC-1788
Étude randomisée, contrôlée par placebo, en double aveugle, visant à évaluer le cémiplimab en traitement adjuvant contre un placebo après une intervention chirurgicale et une radiothérapie chez des patients atteints de carcinome épidermoïde cutané à haut risque
Regeneron Pharmaceuticals, Inc.
CHU de Nantes
Comparer la survie sans maladie (SSM) de patients atteints d’un carcinome épidermoïde cutané (CEC) à risque élevé recevant un traitement adjuvant par cémiplimab à la SSM de patients recevant un placebo après une intervention chirurgicale et une radiothérapie (RT).
III
TCD14678
Première étude chez l'homme, de phase 1/1b, d'escalade de dose et d'extension évaluant la tolérance, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et l'activité antitumorale du SAR439459, administré par voie intraveineuse en monothérapie et en association avec le cemiplimab chez des patients adultes atteints de tumeurs solides avancées
Sanofi
CHU de Nantes
I/Ib
TRuE-V1
Etude de phase 3, en double aveugle, randomisée, contrôlée, évaluant l'efficacité et la sécurité du Ruxolitinib en crème suivant une période d'extension chez les patients présentant un vitiligo
Incyte Corporation
CHU de Nantes
Evaluer l'efficacité du Ruxolitinib en crème chez les patients présentant un vitiligo
III
MK-3222-011 - reSURFACE 2
Etude de l'efficacité et de la sécurité/tolérance du Tildrakizumab en sous-cutané chez des patients atteints de psoriasis chronique en plaque modéré et sévère dans le cadre d'une étude d'extension à long terme
Sun Pharma Global FZE
CHU de Poitiers
Evaluer l'efficacité et la sécurité/tolérance du Tildrakizumab en sous-cutané chez des patients atteints de psoriasis chronique en plaque modéré et sévère
III
RAGNAR
Evaluation de l'Erdafinitib chez les patients avec une tumeur solide avancée et des altérations du gène FGRF (Fibroblast Growth Factor Receptor))
Janssen Research & Development, LLC
CHU de Poitiers
Evaluer l'efficacité de l'Erdafitinib en terme de taux de réponse globale chez les patients présentant une tumeur solide avancée ainsi que des mutations sur le gène FGFR et des fusions de gènes.
II
MK-3475-630 / KEYNOTE-630
Pembrolizumab vs placebo après une chirurgie et une radiothérapie chez les patients avec un carcinome épidermoïde locallement avancé
Merck Sharp & Dohme Corp.
CHU de Poitiers
Evaluer la supériorité par rapport au placebo en terme de survie sans récidive du Pembrolizumab en adjuvant chez les patients avec un carcinome épidermoïde locallement avancé de haut risque ayant eu une prise en charge chirurgicale combinée à une radiothérapie.
III
LYMphoNIGHT
Etude randomisée, en ouvert permettant d’évaluer l’efficacité du manchon MOBIDERM® Autofit auto- Ajustable porté la nuit lors de la phase de maintien du lymphoedème du membre
Thuasne
CHRU de Tours
Evaluer l'effet du manchon MOBIDERM® Autofit auto- Ajustable porté la nuit lors de la phase de maintien du lymphoedème du membre
NA
ACTIODERME
Etude évaluant le mécanisme d’action du MOBIDERM® chez les patients atteints de lymphoedème des membres inférieurs
Thuasne
CHRU de Tours
Evaluer le mécanisme d’action du MOBIDERM® chez les patients atteints de lymphoedème des membres inférieurs
NA
PREGRALL
Etude multicentrique, en double insu, randomisée versus placebo, visant à évaluer l’efficacité d’une supplémentation maternelle anténatale en prébiotiques GOS/Inuline sur la survenue d’une dermatite atopique à un an chez le nourrisson à risque d’atopie
CHU de Nantes
CHU d'Angers, CHU de Nantes, CHU de Rennes, CHRU de Tours, CHD Vendée
Evaluer l’effet des prébiotiques (GOS/Inuline à un ratio de 9/1) administrés en période anténatale (à partir de 20 semaines d’aménorrhée +/-6 jours jusqu’à l’accouchement) chez la femme enceinte à risque (antécédent personnel d’atopie) sur la prévalence de la DA à l’âge d’un an chez l’enfant
NA
CIMREAL
Etude multicentrique, prospective, non interventionnelle évaluant l’efficacité du certolizumab pégol chez des patients atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère dans la pratique quotidienne
UCB Biopharma SRL
CH Lorient, CHU de Poitiers, CHU de Rennes
L’objectif primaire de cette étude NIS est d’évaluer l’efficacité du certolizumab pégol (CZP) chez des patients atteints de psoriasis en plaques (PSO) modéré à sévère dans le cadre de la pratique clinique de routine.
IV
DELTA 1
Essai clinique de phase 3 pour confirmer l’efficacité et évaluer l’innocuité de la crème de delgocitinib à 20 mg/g appliquée deux fois par jour par rapport au véhicule (crème) pendant une période de traitement de 16 semaines chez des sujets adultes atteints d’eczéma chronique des mains modéré à sévère
LEO Pharma
CH Lorient
Confirmer l'efficacité de deux applications par jour de la crème de delgocitinib à 20 mg/g par rapport au véhicule (crème) dans le traitement de sujets adultes atteints d'eczéma chronique des mains modéré à sévère.
3
IDGO vous propose via ses fiches information divers documents informatifs sur la dermatologie.
Le LIEN (EA4685) accueille de nombreux étudiants en thèse de sciences.
Le LIEN accueille aussi des étudiants issus de master 2, et en particulier des 3 masters suivants :
- Neurosciences cliniques (Université de Bretagne Occidentale)
- Analyse toxicologique du risque pour le consommateur (Université de Bretagne Occidentale)
- Biologie de la Peau (Université de Lyon)
En savoir plus
IDGO propose des actions de formation, à destination des professionnels de santé (médecins généralistes, dermatologues libéraux…) mais également aux patients tout au long de l’année.
Afin de prendre connaissance des prochaines actions de formation, nous vous suggérons de consulter régulièrement les actualités.
La Société Française de Dermatologie met à la disposition du grand public un site d’information consacré à la peau, aux pathologies cutanées ainsi que leurs traitements.
Retrouvez sur le site dermato-info.fr des informations de qualité, l’ensemble des contenus étant validés par le Comité de rédaction de la SFD, société savante de dermatologie Française.
IDGO met à la disposition du grand public un site de vidéos à vocation informative.
Vous souhaitez faire un don à l’Institut de Dermatologie du Grand Ouest, et nous vous en remercions !
Afin que votre don soit bien affecté à IDGO, nous vous remercions de préciser dans le champ « J’affecte mon don à… »* : « Institut de Dermatologie du Grand Ouest » ou « IDGO »
*Ce champ est disponible après avoir précisé le montant de votre don
L’ EADV est le plus grand congrès européen de Dermatologie organisée par la société européenne de Dermatologie. Il réunit plus de 11 000 dermatologues venant de tous les pays d’ Europe. Il a lieu cette année à Paris. Bien qu’il s’agisse d’une société européenne, il accueille aussi des collègues et des conférenciers internationaux de plus de cent pays différents: Amérique du Nord et du Sud, d’Asie, d’Afrique et d’Australie !
Toutes les nouveautés en Dermatologie de l’année sont présentées incluant la cancérologie cutanée. Des séances de formations continues pour améliorer ses connaissances sont aussi organisées.
De plus, des sessions sont ouvertes aux infirmières. Le Patient Society Village pour les associations de patients est là aussi pour permettre de mieux comprendre leurs attentes, souhaits et besoins particuliers.
L’ EADV est le plus grand congrès européen de Dermatologie organisée par la société européenne de Dermatologie. Il réunit plus de 11 000 dermatologues venant de tous les pays d’ Europe. Il a lieu cette année à Paris. Bien qu’il s’agisse d’une société européenne, il accueille aussi des collègues et des conférenciers internationaux de plus de cent pays différents: Amérique du Nord et du Sud, d’Asie, d’Afrique et d’Australie ! Toutes les nouveautés en Dermatologie de l’année sont présentées incluant la cancérologie cutanée. Des séances de formations continues pour améliorer ses connaissances sont aussi organisées. De plus, des sessions sont ouvertes aux infirmières. Le Patient Society Village pour les associations de patients est là aussi pour permettre de mieux comprendre leurs attentes, souhaits et besoins particuliers. |
Les nouvelles thérapies dans le cadre de la prise en charge des cancers de la peau peuvent entraîner des réactions ou effets secondaires liés à leur utilisation. Le présent document propose un résumé des effets secondaires potentiels de chaque classe de traitement. A l’aide de photographies et de conseils adaptés, les patients bénéficiant des traitements ont ainsi la possibilité d’adopter la meilleure conduite à tenir (nécessité d’appeler en urgence un médecin, conseils préventifs…). Ce document est à la disposition également des professionnels de santé comme support à l’information des patients. |
L'Association des Pédiatres de Ville en Touraine (APVT) ainsi que l'Association Universitaire des Dermatologues d'Indre et Loire (AUDIL), ont le plaisir de vous convier à la 19ième Journée de Dermatologie Pédiatrique Tourangelle, le 7 mars prochain.
Public : Médecins pédiatres et dermatologues
Insciption obligatoire : manera.ssi@wanadoo.fr
|
Le Pr Lise Boussemart exerce au sein du service de Dermatologie du CHU de Nantes (Chef de service, Pr Gaëlle Quereux). En sa qualité de PU-PH (Professeur des Universités-Praticien Hospitalier), le Pr Boussemart revêt trois casquettes : celle du médecin, de l'enseignant et du chercheur. Elle est également responsable de l'équipe de recherche #2 de l'INSERM UMR1302. Depuis son passage à Gustave Roussy (Villejuif), les travaux du Pr Boussemart se portent sur les thérapies ciblées du mélanome, et plus particulièrement les traitements dirigés contre l'oncogène BRAF. Ses travaux s'orientent vers l'identification des mécanismes de résistance liés à ces traitements ou encore la réduction de leurs effets indésirables. |
|
|
||
|
|
|
||
Qu'est-ce que le congrès de l'EADO ? Le congrès de l'Association Européenne de Dermato-Oncologie, dont la mission est de coordonner, et améliorer, la prise en charge des cancers cutanés au sein de l'Europe, en allant de la prévention primaire au traitement des stades les plus avancés.
|
||||
Les messages forts à destination du grand public et des patients : Alors que l'incidence du mélanome commence à diminuer dans certains pays d'Europe, notamment chez les jeunes, les mélanomes épais restent toujours aussi dangereux. Il est donc important que chacun, à l'échelle individuelle, connaisse sa peau "comme sa poche", et soit vigilant par rapport à tout grain de beauté avec plusieurs couleurs, qui grossit rapidement. |
||||
|
||||
Résumé des journées de l'EADO par le Pr Boussemart, comme si vous y étiez !
|
Jour 1 - 21 Avril 2022 Chers Confrères, C’est avec grand plaisir que je vous retrouve cette année encore pour les résumés du congrès EADO qui se tient en présentiel (enfin !) à Séville. C’est le premier congrès international d’oncodermatologie qui se tient en présentiel depuis la pandémie, et cela fait beaucoup de bien. Le congrès a commencé ce 21/04 par une mise à jour des connaissances sur les risques cutanés relatifs aux transplantés d’organes, par le groupe SCOPE « skin care in organ transplant patients », groupe de dermatologues européens fondé il y a plus de 20 ans, pour optimiser la prise en charge dermatologique propre aux patients greffés. (plus d’informations sur leur site web https://www.scopenetwork.org/ ) 1- Alors que la première transplantation rénale date de 1954 à Boston, le risque accru de cancers cutanés n’a été décrit qu’en 1973, est n’est toujours pas résolu aujourd’hui. C’est ainsi qu’Alessandra HANDISURYA a rappelé l’incidence toujours très augmentée des carcinomes épidermoïdes cutanés chez le patient transplanté (x65 à 100 par rapport à la population générale). Ces carcinomes sont multiples, à croissance relativement rapide et douloureuse, et fréquemment en lien avec une co-infection HPV (human papilloma virus). De l’ADN de beta HPV est détectable dans 80% des carcinomes épidermoïdes des greffés vs 40% des carcinomes épidermoïdes cutanés « classiques ». L’HPV permet de faire survivre des kératinocytes ayant subi des agressions génotoxiques. Une séropositivité beta HPV au moment de la transplantation tendrait même à prédire la survenue ultérieure de carcinome épidermoïde (p =0,043). L’HPV est aussi responsable dans cette population de l’incidence plus élevée de verrues cutanés, papillomes/condylomes oro-génitaux, voire néoplasies génitales.
L’exemple de la souris transgénique exprimant le beta HPV8 dans son épiderme a montré une augmentation de papillomes cutanés et carcinomes épidermoïdes sous exposition UV (Uberoi A. et al., PLOS pathog 2016), a fortiori en cas d’immunodépression (Dorfer S. et al., Am J Transplant 2021). De façon intéressante, l’HPV semble facilitateur pour déclencher le carcinome mais pas nécessaire pour entretenir son évolution ultérieure. Se pose donc la question du vaccin HPV en prévention chez tout transplanté d’organe, même après l’adolescence (essais cliniques en cours). 2- Alexandra GEUSAU a ensuite rappelé le rôle de l’exposition solaire dans la survenue des carcinomes épidermoïdes des transplantés, avec notamment la mise en cause de l’exposition intentionnelle de loisirs du corps complet (plage,… ). Le risque augmente notamment sur phototype clair, notamment les patients porteurs de certains variants du gène MC1R, présentant les yeux bleus ou verts ou des kératoses actiniques. Le « Skin aging score » (score de vieillissement cutané, avec ses composantes intrinsèque et extrinsèque) permet de calculer le « TSA score » (total skin aging score), pour préciser le risque individuel.
3- Bruno WATSCHINGER, néphrologue, a quant à lui remis en cause l’irrévocable contre-indication théorique de transplantation rénale en cas d’ATCD de cancer (y compris cutané). Il a critiqué les décisions strictement basées sur le SIR (ratio d’incidence standardisée, Benoni et al, Transplant Int 2020). En effet, beaucoup de SIR de cancers sont augmentés chez le patient greffé rénal par rapport à la population générale (carcinomes épidermoïdes cutanés; labiaux, …). Mais selon lui le SIR devrait, dans cette population, être interprété par rapport à la population des patients dialysés, puisque l’alternative à la transplantation rénale reste la dialyse. Or chez les dialysés, il y existe un risque x4 de cancer du rein, mais aussi un risque x9 de sarcome de Kaposi, x2 de mélanome, etc… Il existe en pratique un risque de cancers tous confondus de 10% sur 5 ans de dialyse, et un risque de mortalité de 5% par an, notamment par risque cardio vasculaire extrême, nettement réduit chez les transplantés (même si cette dernière population est certes sélectionnée). Cela explique la tendance actuelle à revoir à la baisse la contre-indication théorique de transplantation rénale chez les patients avec ATCD de cancer en rémission. Par exemple, un antécédent de mélanome in situ ne devrait plus représenter une contre-indication formelle. Pour les mélanomes invasifs, les décisions se discutent au cas par cas.
4- Deniz SECKIN était la 4e oratrice de la journée. Elle a parlé des PTLD : « Post transplant lymphoproliferative disorders », ou syndrome lymphoprolifératif post-greffe (1 à 2% des greffés rénaux). Le PTLD est souvent lié à une infection EBV au décours de la transplantation, et concerne majoritairement les hommes (77%) autour de l’âge de 58 ans.
Certains PTLD ont une présentation cutanée, plus souvent secondaire que primitive, mais il s’agit d’une entité à connaître, pouvant se présenter sous forme de lymphome anaplasique à grandes cellules ou de mycosis fongoides, particulièrement agressifs dans ce contexte de transplantation. La plupart des PTLD cutanés primitifs sont d’origine lymphocytaire T (69%), le reste dérivant des lymphocytes B (31%, associés à EBV dans 91% des cas, de relativement meilleur pronostic). L’oratrice regrettait que cette entité reste souvent oubliée des classifications de lymphomes cutanés. 5 - Catherine A. Harwood a traité le sujet des complications cutanées des patients transplantés de « couleur » (phototypes IV à VI), qui représentent 2/3 des patients candidats à la transplantation à Londres où elle exerce. Sans surprise, les carcinomes et mélanomes cutanés sont beaucoup plus rares dans ces populations que chez les patients transplantés de phototype clair. Le seul cas de mélanome métastatique qu’elle a rapporté à propos d’un patient de phototype foncé était en réalité un cas transmis par le donneur d’organe. Par contre, les patients transplantés à phototype foncé restent sujets aux néoplasies HPV induites, ce qui nécessite une vigilance clinique anogénitale attentive de la part du dermatologue. Les sarcomes de Kaposi affectent en particulier les populations originaires d’Afrique sub saharienne, en raison de la forte prévalence HHV8 endémique. Enfin, l’éviction solaire couplée au phototype foncé, favorisent les carences en vitamine D, à rechercher voire à supplémenter. 4- 6- Le dernier orateur de la session des transplantés, Jan Nico Bouwes Bavinck, nous a conté sa rétrospective de 30 ans de dermatologie auprès de transplantés d’organe à Leiden. Il a participé à démontrer l’intérêt de acitrétine, qui à la dose de 30mg/j permet de retarder l’apparition des carcinomes épidermoïdes dans un essai en double aveugle vs placebo (JN Bavinck et al., JCO 1995). Aujourd’hui, il préconise plutôt de commencer à 10mg/j, et de se limiter à 20mg/j maximum, en raison des effets secondaires à type de lèvres sèches, perte de cheveux. Après exérèse d’un carcinome épidermoïde, l’intérêt du sirolimus a été décrit dans JCO 2013 mais ce traitement immunosuppresseur est relativement mal toléré et son utilité est discutable au-delà de 2 ans post exérèse. La prévention est d’importance majeure, comme l’a rappelé le Dr Nageli, avec son cas de patient transplanté pulmonaire atteint de carcinome épidermoïde métastatique (primitif de lèvre, forte charge mutationnelle), décédé sous anti PD-1 (cemiplimab), pour rejet de greffon malgré une rémission complète du carcinome.
Keynote lecture1 La première session pleinière du congrès était dédiée à la dermoscopie des lésions non pigmentées, présentée par le Pr Aimilios Lallas. Contrairement aux lésions pigmentées, la dermoscopie des lésions non pigmentées mène plus à l’indication ou non de procéder à une biopsie/exérèse qu’au diagnostic exact de la lésion. Il a été en effet démontré que la dermoscopie améliore significativement la capacité des dermatologues à poser un diagnostic de lésion non pigmentées, mais ce diagnostic reste erroné dans 2/3 des cas dans une étude parue dans le Blue Journal il y a quelques années.
Le Pr Aimilios Lallas a décrit les 2 différents algorithmes à adopter en cas de lésion non pigmentée : le premier en cas de lésion en relief (« nodulaire ») et le second en cas de lésion plane. En cas de lésion en relief (« nodulaire ») : D’abord, recherche la présence de « lacunes » (structures vaculaires arrondies). Si elles sont présentes, sans autre vaisseau visible que des lacunes, il s’agit d’un angiome, pas de biopsie nécessaire. Si elles sont absentes, le deuxième signe à rechercher est la présence de vaisseaux en virgule (« Comma vessels » en anglais). Leur présence authentifie le diagnostic de naevus dermique, lésion qui a tendance à perdre sa pigmentation avec l’âge. En cas d’absence de lacunes et de vaisseaux en virgule, la présence de vaisseaux linéaires en encorbellement (« White clods linear vessels » ), en périphérie, est à rechercher, pour poser le diagnostic d’hyperplasie sébacée. Si tout cela est absent mais qu’il y a présence de vaisseaux en épingle à cheveux (« Milial brain like hairpin » ), il s’agit d’une kératose séborrhéique. En l’absence de tous les signes sus-cités, une histologie est recommandée. En cas de lésion plane : En cas de présence d’ulcération : les vaisseaux linéaires ramifiés évoquent un carcinome basocellulaire superficiel. L’absence de ces vaisseaux doit motiver la biopsie (CE ? CBC ? mélanome ?). En l’absence d’ulcération : les vaisseaux glomérulaires, hélicoïdaux ou linéaires courts évoquent une maladie de Bowen, tandis que le reste doit motiver une biopsie (Spitz, kératose lichénoïde, mélanome achromique…). Les lignes blanches perpendiculaires brillantes dites « chrysalides », visibles en lumière polarisée, font évoquer un mélanome.
Nouveautés dans les recommandations européennes de prise en charge des carcinomes cutanés Ketty Peris a présenté la principale nouveauté de l’année dans les carcinomes basocellulaires : l’efficacité du cemiplimab en cas de résistance aux inhibiteurs de la voie Hedgehog. Pour rappel, le carcinome basocellulaire inopérable (localement avancé ou métastatique) peut être traité efficacement par un inhibiteur de la voie Hedgehog de type sonidegib 200mg/j ou vismodegib 150mg/j, avec une probable meilleure tolérance pour le sonidegib (à confirmer par une étude prospective comparative). En cas de résistance primaire ou secondaire à ces thérapies ciblées, le cemiplimab 350mg intraveineux toutes les 3 semaines, a été récemment démontré comme potentiellement efficace, et est déjà disponible dans certains pays européens (Stratigos AJ et al., Lancet Oncology 2021). Alex Stratigos a ensuite présenté les nouvelles dans le carcinome épidermoïde (CE). Il semblerait qu’après la distinction bien admise de CE à faible risque vs haut risque de récidive, une nouvelle classe de CE à très haut risque semble intéressante : >4cm de diamètre, épaisseur >6mm, atteinte au-delà de l’hypoderme, voire jusqu’à l’os, avec métastases en transit, et/ou envahissement périnerveux. Pour ces CE, les marges chirurgicales devraient être plus larges (10mm minimum), l’imagerie indispensable (échographie), et une radiothérapie adjuvante reste conseillée devant tout envahissement périnerveux ou en cas de multiples facteurs de risque. Il n’existe toujours pas de preuve d’intérêt du ganglion sentinelle, bien que les recommandations américaines le conseillent en cas de CE à très haut risque. Au stade métastatique ou localement avancé inopérable, le traitement de choix reste l’immunothérapie par anti PD-1 (cemiplimab 350mg/3semaines ou pembrolizumab 200mg/3 semaines) puis en cas d’échec, la chimiothérapie et/ou le cetuximab. Les futures avancées concerneront probablement l’immunothérapie adjuvante ou néoadjuvante des carcinomes épidermoïdes, les essais cliniques sont en cours (cemiplimab, pembrolizumab). Marie-Léa Gauci a ensuite rapporté les nouvelles recommandations EADO du carcinome de Merkel, selon la réunion de consensus du 13 juillet 2021 :
La marge recommandée est bien désormais de 1cm (2 autrefois) pour faciliter la rapidité d’exécution de la radiothérapie adjuvante qui doit être débutée dans les 8 semaines suivant la chirurgie. Le ganglion sentinelle doit être proposé à tout carcinome de Merkel peu importe la taille, et en cas de positivité, une radiothérapie adjuvante ganglionnaire doit être réalisée. Au stade inopérable, le traitement de choix reste l’avelumab en Europe, puis la chimiothérapie mais si possible plutôt l’inclusion en essai clinique. La radiothérapie a un intérêt également palliatif. Il n’existe que de très rares données d’efficacité de l’avelumab chez le patient transplanté, cas cliniques uniquement, mais en cas d’hémopathie responsable d’immunodépression, comme dans le CE : il existe de belles réponses.
Philippe Saïag a ensuite mis à jour les recommandations de 2015 concernant le DFSP (dermatofibrosarcome de Darier-Ferrand). Très fréquente fusion de COL1A1 ET PDGFbeta, CD34+ (breast : col6a3 PDGFdelta Le traitement doit privilégier une exérèse du fascia profond, avec des marges latérales de 1 à 1,3cm en chirurgie 3 D ou Mohs (ou 3cm si Mohs impossible), avec marquage CD34 en IHC sur la pièce opératoire. Du fait des très fréquentes fusions de COL1A1 avec PDGFbeta (ou COL6A3 avec PDGFdelta), l’imatinib peut être efficace et ce même à la dose de 400mg/j, bien tolérée avec la même efficacité que 800mg. Il a un intérêt également parfois en néoadjuvant. Taux de réponse 55,2%, réponses complètes 5,2%. La surveillance doit être semestrielle 5 ans puis annuelle. Enfin, Céleste Lebbé a présenté les nouveautés dans le sarcome de Kaposi. Au-delà des recommandations qu’elle avait publiées en 2019 (Lebbe et al., European Journal of Cancer 2019), selon les différents types de sarcomes de Kaposi, elle a rappelé que le meilleur traitement des formes symptomatiques localisées reste la radiothérapie. En cas d’atteinte trop diffuse, la première ligne de traitement systémique reste la chimiothérapie : doxorubicine liposomale pégylée et paclitaxel, 50 à 70% de réponses. Un nouveau traitement est cependant approuvé aux US depuis peu dans le sarcome de Kaposi : le pomalidomide avec ses 71% de réponse. Il s’agit du même taux de réponse que les 71% décrits sous immunothérapie par pembrolizumab (Delyon J et al., Lancet Oncology 2022). Voilà pour la première journée. En attendant demain pour la suite, laissez-moi vous informer, car je n’étais pas au courant moi-même, que l’adhésion à l’EADO est gratuite, c’est assez rare pour être signalé, si vous êtes très intéressés par l’oncodermatologie (et cela semble être le cas si vous avez lu jusque là !): https://www.eado.org/about-eado/join-eado/11
|
Jour 2 - 22 Avril 2022 Chers amis, pour débuter la deuxième journée de l’EADO, j’ai choisi d’assister aux communications orales sélectionnées, à propos de la prise en charge du mélanome. Amit ROSHAN a rapporté les résultats de son étude portant sur 925 patients, démontrant l’absence de différence significative de pronostic à 5 ans, à procéder à l’injection du traceur nanocolloïde Tc-99m, la veille ou le jour-même de l’adénectomie du ganglion sentinelle. C’est une bonne nouvelle, car son hypothèse était que peut-être, allonger le délai entre l’injection et la chirurgie favoriserait les faux négatifs par migration du traceur dans un ganglion voisin du vrai sentinelle. Dans que le traceur soit injecté la veille ou le jour-même, le ganglion sentinelle était positif dans 1 cas sur 5. Terouz PASHA de Cambridge a comparé la valeur prédictive de cette technique du ganglion sentinelle dans un contexte de mélanomes de tête et cou (réseau lymphatique complexe) vs tronc et membres (réseau lymphatique plus simple). Sur les 1080 patients inclus, d’âge médian 59,8 ans, les résultats montrent 3 fois plus de faux négatifs parmi les 147 patients atteints de mélanome de la tête et cou. Un risque de fausse réassurance à garder en « tête », c’est le cas de le dire, dans cette population en particulier. Cristina MANGAS a ensuite parlé d’effets secondaires de l’immunothérapie, notamment un cas de succès de traitement par omalizumab, anticorps monoclonal ciblant les IgE, pour une pemphigoïde bulleuse immuno-induite, résistante à la corticothérapie et au méthotrexate. Ce traitement ciblé pourrait également être intéressant en cas de syndrome hyperéosinophilique secondaire à l’immunothérapie.
Lukas KRAEHENBUEHL, a quant à lui présenté son étude rétrospective portant sur les patients ayant développé une dermatose bulleuse auto-immune post immunothérapie entre 2005 et 2021 au Memorial Sloan Kettering Cancer Center. Parmi ces dermatoses bulleuses, il distingue 4 entités : - - pemphigoïde bulleuse, avec immunofluorescence directe (IFD) évocatrice ou présence d’Ac anti BP180/230 (n=36), - - lichen plan bulleux, avec histologie lichénoïde mais IFD et autoanticorps négatifs (n=8), - - lichen plan pemphigoïde, avec histologie lichénoïde et IFD ou présence d’Ac anti BP180/230 (n=5), - - dermatose bulleuse auto-immune de chevauchement (« overlap ») avec présence d’Ac anti BP180/230 et DSG1/DSG3 (n=7) Sa technique d’immunohistochimie multiplex a mis en évidence un infiltrat immunitaire CD8+ majoré dans les dermatoses lichenoïdes, à proximité de la membrane basale. Peut-être la présentation la plus audacieuse/innovante de la matinée : An-Sophie VANDER MIJNSBRUGGE a montré des réponses impressionnantes de mélanomes métastatiques au regorafenib, un multikinase inhibiteur bloquant BRAF V600 mais aussi A/B/CRAF sauvages. Son étude rétrospective portait sur 12 patients, en progression après de multiples traitements, traités par 40-80mg/j per os en continu de regorafenib donné à titre gracieux par Bayer (AMM dans le cancer colorectal, le GIST et le carcinome hépatocellulaire). Dans cette population de sombre pronostic, il a été observé 2 réponses partielles (mélanomes mutés NRAS et BRAF V600, en combi avec un anti MEK). Aleksandar POPOVIC a présenté son étude rétrospective sur 59 patients avec mélanome inopérable ou métastatique, qui confirme le mauvais pronostic des LDH élevés sous immunothérapie. Il invoque l’effet immunosuppresseur propre aux LDH, rapporté par S Daneshmandi et al., Cancers 2019 : un shLDH-A (soit l’inhibition « artificielle » de l’expression de la lactate deshydrogénase A) améliorerait l’efficacité des anti PD-1 dans un modèle de mélanome murin.
La deuxième session du matin concernait les nouveautés dans le champ des kératoses actiniques (KA). La principale nouveauté de l’année est l’arrivée d’un nouveau traitement topique des KA : La tirbanibuline pommade 1% (Klysiri), 1 application/j, 5 nuits de suite, sur une zone limitée à 25cm2, est désormais approuvée pour les KA du cuir chevelu et du visage. D’après Thomas DIRSCHKA, elle est facile à appliquer, ne coule pas, et induit peu d’effets secondaires. Son mode d’action est l’inhibition de la polymérisation de la tubuline et donc de la mitose, avec 72% de réponse partielle (elle-même définie par une diminution d’au moins 75% des KA cibles, Blauvelt A et al., NEJM 2021). Ce nouveau traitement « court » est le bienvenu, dans une pathologie où l’observance des traitements longs peut être mise à mal. Cependant le 5FU topique garde toute sa place en prévention des carcinomes épidermoïdes (MA Weinstock et al., JAMA Dermatol 2018 ; M Jansen et al., NEJM 2019), devant l’imiquimod et la PDT. Bien que classiquement employé à 5%, une nouvelle formulation du 5FU à 4% est disponible depuis 2020 globalement en Europe et 2021 aux Etats-Unis, et est mieux tolérée tout en restant efficace (80% de succès à 4 semaines). Cette nouvelle crème (TolakR) n’est malheureusement pas disponible en France, j’ignore pourquoi. Thomas DIRSCHKA a souligné que les taux de réponse aux traitements de KA rapportés dans la littérature sont à interpréter au regard du nombre de KA prises pour cibles au départ (zone baseline). Une stratégie pour obtenir un meilleur taux de guérison que le concurrent étant de limiter la superficie de la zone à traiter. Il a par ailleurs partagé son astuce pour pratiquer la daylight PDT (moins douloureuse que la PDT conventionnelle) tout en s’affranchissant des aléas de la météo : la PDT en lumière du jour artificielle (1h de pose, 1 heure d’illumination en intérieur). Nicole KELLENERS-SMEETS a précisé qu’une KA isolée régresse spontanément dans 15 à 63% des cas, mais ce pourcentage chute à 0% chez les transplantés d’organe. C’est d’autant plus problématique qu’il s’agit d’une population très à risque de KA (risque x250: ils sont 35 à 40% à en présenter dans les 5 ans post transplantation) et de carcinomes épidermoïdes (Carla FERRANDIZ). Verbaliser le caractère « précancéreux » des KA aide à motiver les patients dans leur prévention/traitement. En prévention chez le patient transplanté, quand il n’est pas possible d’alléger le traitement immunosuppresseur, Ketty PERIS a une préférence pour l’acitrétine 10mg/j plutôt que pour le nicotinamide qui n’a pas encore fait ses preuves dans ce contexte (essais cliniques en cours). Dans les rares cas de champs de cancérisation extrême, résistants aux traitements, la capecitabine per os (500mg x2/j, 1 semaine sur 2 pendant 1 à 3 mois, puis 1000mg x2/j, 2 semaines/cycle de 21 jours) peut être efficace (DM Schauder et al., JAMA Dermatol 2020).
Keynote lecture 5 – Inhibiteurs de checkpoint dans les cancers cutanés hors mélanome (Axel HAUSCHILD)
Plus un cancer est muté dans son ADN, plus il répond à l’immunothérapie par inhibiteurs de checkpoint, ce qui explique le succès des anti PD-1 dans les carcinomes cutanés, classiquement porteurs d’une forte charge mutationnelle, secondaire aux UV. Ainsi, le cemiplimab a démontré son efficacité dans le carcinome épidermoïde (MR Migden et al., NEJM 2018): 47,2% de réponses dont 20% de réponses complètes, et ce de façon rapide et durable. 63,8% des réponses se prolongent après 3,5 ans. Pour ne rien gâcher, ce traitement est bien toléré même chez les personnes âgées. Aujourd’hui, il s’administre en curatif toutes les 3 semaines 350mg en intraveineux, mais il est à l’étude en sous cutané ou toutes les 4 semaines, ainsi qu’en adjuvant et néoadjuvant. Un essai clinique de phase II est également en cours, associant le cemiplimab au RP1 (virus oncolytique HSV-1 génétiquement modifié) en injection intratumorale. Hors essai clinique, les premières données disponibles chez les immunodéprimés montrent des taux de réponse partielle atteignant 45,5% (0 réponses complètes malheureusement). Environ 50% des transplantés rénaux rejettent leur greffe sous anti PD-1. Afin de réduire ce risque de rejet de greffe, ou encore le risque de poussée de maladie auto-immune pré-existante, un essai de phase 1 est en cours en intra lésionnel. Ce mode d’administration du cemiplimab limiterait la toxicité systémique tout en permettant d’obtenir 71% de réponse complète histologique (10/14 patients). De façon intéressante, une première ligne d’immunothérapie augmenterait même les taux de réponse au cetuximab en 2e ligne : 54% de réponses post anti PD-1 (JA Marin-Acevedo et al., abstract #9562, ASCO 2021) vs 28% de réponses au cetuximab de 1ere ligne (E Maubec et al., JCO 2012). Au-delà des carcinomes épidermoïdes, le cemiplimab sera bientôt indiqué en 2e ligne dans le carcinome basocellulaire inopérable ou métastatique, mais cela a déjà été détaillé hier L’avelumab, anti PD-L1, donne quant à lui 47% de réponses dans le carcinome de Merkel en 1ere ligne en vraie vie. L’immunothérapie adjuvante ou néoadjuvante est actuellement étudiée dans cette indication également, premiers résultats attendus pour le congrès de l’ESMO 2022. De beaux succès thérapeutiques des anti PD-1 ont également été décrits dans les sarcomes pléomorphes dermiques, très mutés également (tout comme les fibroxanthomes atypiques). Enfin, même dans l’angiosarcome, dont le pronostic à 5 ans est sombre (8-18% de survie), des succès d’immunothérapie (ipi 1mg/kg+ nivo) ont été récemment rapportés, notamment en cas d’atteinte faciale (essai de phase 2, MJ Wagner et al., Journal of Immunother Cancer, 2021).
Keynote lecture 6 - Futurs traitements dans le mélanome métastatique Olivier MICHIELIN a procédé à une revue des traitements du mélanome d’aujourd’hui et de demain. Globalement, il préconise de privilégier l’association ipilimumab + nivolumab en première ligne dans le mélanome métastatique. En effet, une résistance acquise aux thérapies ciblées confère une résistance croisée à l’immunothérapie par modification du microenvironnement tumoral (L. HAAS et al., Nature Cancer 2021), d’où l’intérêt de plus en plus démontré de commencer par l’immunothérapie (essais cliniques DREAMseq, SECOMBIT,…) en cas de présence de mutations BRAF., Une 2e génération d’anti CTLA-4, un « probody CytomX» (précurseur d’ipilimumab), arrive du côté de BMS, pour intensifier l’ADCC (cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps) spécifiquement au niveau de la tumeur, après clivage protéolytique local. En alternative à l’ipilimumab, assez toxique quand combiné au nivolumab, arrive aussi le relatlimab, inhibiteur de LAG-3 de BMS, nouvelle immunothérapie luttant elle aussi contre l’épuisement lymphocytaire T. Le relatlimab était particulièrement à l’honneur aux congrès de l’ASCO et l’ESMO 2022. Novartis développe son propre anti LAG-3 en parallèle, tandis que Roche a mis au point un anticorps monoclonal bispécifique à la fois anti PD-1 et anti LAG-3, qui a l’avantage d’activer les TILs sans les Tregs (LC Deak, SITC meeting 2019). Autre façon de potentialiser l’immunothérapie, l’agoniste de STING SB11285, visant à stimuler la voie de l’interferon, commence à être testé en administration systémique chez l’humain, avec ou sans atezolizumab. Côté thérapies ciblées, le naporafenib (LXH254 de Novartis) est un prochain inhibiteur de BRAF et CRAF à l’étude dans le mélanome muté BRAF ou NRAS, résistant à l’immunothérapie. Côté inhibition de l’angiogénèse, synergique avec l’immunothérapie, le lenvatinib est la thérapie ciblée la plus avancée. Côté inhibition des neutrophiles infiltrant la tumeur, un inhibiteur d’IL-8 (BMS-986253) est actuellement testé avec le nivolumab (M Simonelli, AACR 2022). Côté mélanome choroïdien métastatique, réputé très peu muté, le tebentafusp, a désormais sa place en première ligne de traitement systémique (58,5% de survie à 1 an, jamais égalée dans ce contexte). Il s’agit d’une protéine bispécifique permettant de réactiver la réponse lymphocytaire T contre les cellules exprimant la gp100, sous réserve d’un statut HLA-A*02:01 (P Nathan et al., NEJM 2021). Le tebentafusp s’administre de façon hebdomadaire, initialement dans le cadre d’hospitalisations cadrées. De façon intéressante, même chez les patients non répondeurs, avoir reçu du tebentafusp retarde le décès.
Session « Mélanomes difficiles à traiter » Hussein TAWBI a traité le sujet des métastases cérébrales. Pour rappel, alors que le mélanome est le cancer qui métastase le plus dans le cerveau, les données d’essais cliniques dans ce contexte sont extrêmement pauvres (seulement 775 patients vs 7939 patients sans atteinte cérébrale). Ce que l’on sait aujourd’hui c’est qu’en cas de corticothérapie visant à réduire les symptômes neurologiques, l’efficacité des thérapies ciblées n’est pas impactée, à l’inverse de l’immunothérapie (anti CTLA-4 ou anti PD-1). Prochainement, un essai de phase 2 associant le relatlimab au nivolumab va bientôt ouvrir pour les patients avec atteinte cérébrale à MD Anderson. En attendant, à l’instar de l’essai clinique SECOMBIT, proposer 8 semaines de thérapie ciblée avant de passer à l’immunothérapie, le temps de se passer des corticoïdes, pourrait être une piste d’après Hussein TAWBI. La place de la radiothérapie dans la chronologie des traitements reste discutée : des essais cliniques randomisés sont à venir. Alexander VAN AKKOOI, à qui incombait le sujet des mélanomes à extension loco-régionale avancée, a rappelé l’intérêt de la technique du membre perfusé isolé (« ILP ») en cas de résistance à l’immunothérapie et d’extension limitée à un membre. Cette technique est souvent « oubliée » dans les centres où elle n’est pas pratiquée. Et voilà pour mon résumé de la 2e journée de l’EADO à Séville, que j’ai trouvée très riche. J’espère que vous aussi ! Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici et je vous dis à demain pour la suite !
|
Jour 3 - 23 Avril 2022 Chers amis, Voici donc venu le 3e et dernier jour du congrès de l’EADO 2022. J’ai commencé par la session des communications libres en recherche génétique ou épidémiologique des cancers cutanés. Mercè Grau-Pérez a présenté son étude sur les disparités d’incidence de mélanome sur une île des Canaries (Gran Canaria), avec certaines zones électives de l’île affectées de 2 à 7 fois plus de mélanomes que les taux attendus par rapport à une population du même âge (zone Nord-Est en particulier, entre 2007 et 2018).
Les disparités d’accès aux soins pourraient partiellement expliquer cela, mais ne sont pas une raison suffisante. Une prédisposition génétique liée au faible brassage, ou la pollution connue des eaux souterraines locales au radon/sulfates, pourraient être en causes.
Penny Lovat de Newcastle a montré l’intérêt pronostic d’un marquage combiné (par immunohistochimie) de l’expression d’AMBRA1 et de la loricrine, dans l’épiderme sus jacent aux mélanomes non ulcérés de stade I/II. Elle a montré que la perte de ces protéines est associée à un mauvais pronostic, indépendamment de l’indice de Breslow. Ce marquage a l’avantage d’être simple et peu côuteux. La physiopathologie de ce phénomène est expliquée dans sa publication récente: c’est la sécretion de TFGb2 par le mélanome qui diminue l’expression d’AMBRA1 et de la loricrine par l’épiderme avoisinant (I Cosgarea et al., BJD 2022).
Georg Lodde a quant à lui comparé le profil clinico-génétique des « super répondeurs à l’immunothérapie» (dans une cohorte de patients traités pour mélanome métastatique, il s’agit des répondeurs dès 3 mois, soit 8% des patients traités) vs non répondeurs. Les super répondeurs avaient un meilleur état général, avec moins de métastases en début de traitement. Leurs mélanomes primitifs étaient moins souvent ulcérés, et exprimaient plus fréquemment PD-L1 dans plus de 5% des cellules de leur mélanome. Sur le plan génétique, ils étaient souvent mutés NF1 et/ou dans le promoteur de TERT. Leur charge mutationnelle tumorale était plus élevée que celle des non répondeurs (>10 mutations/Mb d’ADN), ce qui confirme les données de la littérature (L Dousset, F Poizeau et al., JCO PO 2021). Sans surprise, ces « super réponses » sont durables et se traduisent en survie globale allongée.
Robert Stassen a rapporté l’expérience d’utilisation du test prédictif « ClinicoPathological-GEP » (Skyline Dx) en vue de prioriser les opérations de ganglions sentinelles pendant la période covid, dans son centre. Ce test, prenant en compte l’âge au diagnostic de mélanome, le Breslow, et le profil d’expression de 8 gènes (MLANA, ITGB3, LOXL4, SERPINE2, PLAT, GDF15, TGFBR1, IL8), a été validé dans plusieurs cohortes indépendantes (D Bellomo et al, JCO PO 2020).
La faisabilité était bonne mais le process gagnerait à être plus rapide. Parmi les patients testés qui ont quand même eu la procédure du ganglion sentinelle (n=148/176 patients testés), la sensibilité était de 93,3%, la spécificité de 42,5%, la valeur prédictive négative de 96,4% et la valeur prédictive positive de 28%. Parmi les 3/148 patients faux négatifs, 2 avaient une micrométastase dans leur ganglion sentinell
Neel Maria Helvind a enfin rapporté les résultats d’une étude de cohorte nationale danoise de mélanomes. Les stades IIIA étaient de meilleur pronostic que les IIB et IIC : elle proposait donc peut-être d’alléger leur surveillance. Les stades IIB, IIC et IV affectaient des patients plus âgés, avec plus de comorbidités.
Nouvelles approches diagnostiques en oncodermatologie Giovanni Pellacani, Salvador Gonzalez et Julia Welzel ont l’un après l’autre recommandé la microscopie confocale +/- tomographie par cohérence optique (« OCT ») pour affiner le diagnostic les carcinomes/mélanomes douteux. Ils ont présenté quelques cas cliniques où ni la clinique ni la dermoscopie ne permettaient de trancher. A noter qu’un microscope confocal « lowcost » existe depuis peu, compatible avec smartphone (Curiel-Lewandrowski, C. et al., JAAD 2021, pour 6000 US dollars, et un poids d’1kg). Julia Welzel a cité le « projet OCTOLAB », novateur, intégrant un laser à l’appareil OCT pour coupler diagnostic et traitement.
Session soins de support/soins palliatifs Peter Arenberger a rappelé que les soins de supports devraient être mis en place dès l’entrée en phase métastatique (voire dès le diagnostic de cancer). Ils jouent un rôle dans le maintien de la qualité de vie mais peut-être aussi dans l’allongement de la survie globale. Les soins de support comportent, au-delà de la prise en charge de la douleur, un accompagnement psychologique, nutritionnel, fonctionnel (activité physique), voire spirituel. Ils se diversifient avec la musicothérapie, la médiation… De mon point de vue, tout médecin devrait être sensibilisé à une telle prise en charge holistique. Prise en charge palliative n’est pas forcément synonyme d’arrêt de tout traitement anti-cancéreux. Même après progression sous immunothérapie, il pourrait y avoir un intérêt à continuer l’immunothérapie (analyse rétrospective des données de 2 essais cliniques de phase 3 Checkmate 066 et Checkmate 067, avec nivolumab, G. Long et al., JAMA Oncology 2017). De même, après une certaine pause de thérapies ciblées, celles-ci sont souvent à nouveau actives. La radiothérapie, la cryochirurgie, voire la chimiothérapie locale (par exemple du methotrexate intratumoral dans le carcinome épidermoïde, cité par Lidija Kandolf Sekulovic) peuvent aider en cas d’échec des traitements systémiques.
Monika Arenbergerova a parlé des effets secondaires propres aux inhibiteurs de Hedgehog (crampes, alopécie, dysgueusie), qui peuvent nettement altérer la qualité de vie: le plus efficace est de proposer le traitement de façon discontinue. Mais elle recommande aussi :
-pour les crampes de boire beaucoup (2 à 2,5L/j), de supplémenter en magnésium, voire de traiter par Amlodipine 10mg/j, 8 semaines (cela diminue la fréquence mais pas l’intensité des crampes selon M Ally et al., JAMA Dermatology 2015) -pour l’alopécie, du minoxidil 2-5% En cas d’échec, possibilité d’essai d’immunothérapie anti PD-1, puis si besoin de proposer à nouveau la thérapie ciblée.
Zeljko Mijuskovic a pour finir parlé des traitements symptomatiques. Pour la fatigue, qui se mesure à l’aide du score « fatigue NRS » (numeric rating scale), il recommande des exercices doux (marche 5km/h, vélo d’appartement…) sauf bien sûr en cas de cachexie. Tous les psychostimulants sont déconseillés, hormis peut-être les corticoïdes. Il ne recommande pas tout ce qui est L-carnitine, coenzyme Q10, gingseng, guarana… Une prise en charge psychosociale est par contre conseillée, pour le patient comme ses proches. La méditation pleine conscience, le yoga, l’acuponcture peuvent faire du bien.
Et voilà pour cette dernière journée de l’EADO ! Je remercie Géraldine Fleury de Bioderma de m’avoir fait confiance cette année encore pour ces résumés. Ce fut un congrès très studieux pour moi, je n’ai pas vu grand-chose de Séville, mais j’espère que ces compte-rendus pourront vous être utiles, ce sera une belle récompense !
A bientôt j’espère !
|
|
Le 17 novembre dernier s’est tenue la 3ième édition de la Journée nationale d’information sur le mélanome, proposée par le Groupe de Cancérologie Cutané de la Société Française de Dermatologie. Cette manifestation, à destination des patients ainsi que leurs proches, s’est déroulée simultanément sur plusieurs sites en France.
|
|
|
L’objectif ? Transmettre aux patients et leurs proches des clés pour mieux comprendre leur maladie et sa prise en charge, en proposant un moment de partage avec les praticiens hospitaliers impliqués quotidiennement dans leur suivi.
|
|
|
Retrouvez toutes les informations sur les trois temps forts de la journée : |
||
Retrouvez le diaporama | Retrouvez le diaporama | Retrouvez le diaporama |
L'Association des Pédiatres de Ville en Touraine (APVT) ainsi que l'Association Universitaire des Dermatologues d'Indre et Loire (AUDIL), ont le plaisir de vous convier à la 19ième Journée de Dermatologie Pédiatrique Tourangelle, le 7 mars prochain.
Public : Médecins pédiatres et dermatologues
Insciption obligatoire : manera.ssi@wanadoo.fr
|
INVITATION & PRISE EN CHARGE AU CONGRÈS MONDIAL DE DERMATOLOGIE ET À LA RÉUNION DES SOCIÉTÉS FRANCOPHONES DE DERMATOLOGIE
au MiCo Congress Centre à Milan (Italie) |
|
Cette initiative est réalisée en partenariat avec la Fondation Bioderma sous l’égide de la Fondation de France, fortement impliquée dans le soutien de la Dermatologie Francophone et particulièrement l’utilisation de la langue française dans la diffusion de l’information scientifique.
Contacts : Brigitte Roy-Geffroy (b.roygeffroy@sfdermato.com) ou Pénélope Raymond (jdp@sfdermato.com). Les candidats recevront une réponse au plus tard le 1er mars 2019. Les lauréats seront contactés dans les jours suivants par la Secrétaire générale de la Fondation Bioderma, partenaire du symposium des Sociétés Francophones de Dermatologie, qui prendra en charge leurs frais de transport et d’hébergement. Les membres du Comité de Sélection Olivier Chosidow (Commission internationale de la SFD), Brigitte Dréno (Présidente de la Commission internationale de la SFD), Pascal Joly (Président de la SFD), Chantal Dangoisse (Présidente de l’ADF) |
Appel à candidature pour le prix Malpighi du CEDEF 2019 Depuis 2011, le Laboratoire La Roche-Posay soutient le Collège des Enseignants en Dermatologie de France (CEDEF) dans la formation des internes en Dermatologie en récompensant la meilleure
Date limite : 01/06/2019 Informations et modalités de candidature
Bourses du CEDEF d’aide à la mobilité Le CEDEF attribuera en 2019 trois bourses d’aide à la mobilité pour un montant total de 30 000 €. Peuvent postuler les internes, les CCA, les PH, les PHU et les MCU-PH en Dermatologie. |
Le Centre de Recherche, Enseignement et Soin Interdisciplinaire suir la Peau (CRESIP), réunissant le CHU de Nantes, l'Université de Nantes et Oniris, a le plaisir de vous convier à sa 7ième demi-journée,
Inscription gratuite mais obligatoire |
Retrouvez les résumés des journées de l'AAD par le Dr Lise Boussemart (CHU de Rennes), le Dr Nicole Jouan (dermatologue libérale à Brest) et le Dr Rémi Maghia (dermatologue libéral à Brest) :
1er Mars 2019 | 2 Mars 2019 | 3 Mars 2019 | 4 Mars 2019 | 5 Mars 2019 |
Nouveautés thérapeutiques dans l'acné Dermatologie pédiatrique Traitements par |
Dermatologie générale Oncodermatologie Dermatite atopique Les écrans solaires et l'environnement |
L'intelligence artificielle (IA) Mélasma Prise en charge thérapeutique du carcinome de Merkel Thérapie cellulaire Photoprotection |
Posters et brèves Fondements de la dermatoscopie Vitiligo Vaccinations chez les immunodéprimés Les médecines "alternatives" Les thérapeutiques adjuvantes
|
Spironolactone Le Glycopyrronium tosylate Nouveautés en dermatologie Psoriasis Hidradénite suppurée Les biologies dans l'HS Eczéma chronique des mains
|
Résumé de la journée | Résumé de la journée | Résumé de la journée | Résumé de la journée | Résumé de la journée |
L'Université François Rabelais de Tours l'AUDIL la SOST l'ADERMCO
organisent la XIIIième Journée de la Pathologie de la Muqueuse Buccale Jeudi 4 avril 2019 de 8h30 à 17h30 " Muqueuse buccale et iatrogénie "
Coupon d'inscription et programme
|
|
Public concerné : Dermatologues libéraux et hospitaliers, internes de dermatologie, dentistes, chirurgiens oraux, stomatologues...
|
Sous l'égide du Collège des Enseignants en Dermatologie de France (CEDEF) et en collaboration avec la Fédération Française de Formation Continue et d'Evaluation en Dermatologie et Vénéréologie (FFFCEDV), une charte sur l'organisation d'un stage en ambulatoire en structure libérale pour les étudiants en DES de Dermatologie a été mise en place. L'objectif étant de constituer un document commun national de référence pouvant servir de base pour les conventions avec les Universités, les CHU et les ARS concernés. |
|
|||||
Ce document s'adresse donc aux Dermatologues d'exercice libéral souhaitant devenir un Maître de Stage des Universités (MSU). |
||||||
Consulter les documents annexes : |
Le CHU de Poitiers organise, en partenariat avec le Laboratoire Dermatologique La Roche Posay le 1er Séminaire Franco-Allemand de Dermatologie de Poitiers qui se tiendra à partir de 14H le vendredi 31 mai 2019 au CHU La Milétrie à Poitiers. |
|||
PROGRAMME | |||
Inscription obligatoire avant le 17 mai 2019 : arnaud.devoucoux@loreal.com |
L'édition 2019 des Voiles de l'Erdre,
|
|
L'occasion pour la FFV de renouveller son message de prévention solaire à destination de ses jeunes adhérents, mais également auprès de chaque jeune pratiquant une activité en plein air. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de l'action Voile Santé Bien-Etre de la FVV.
Ainsi, deux conférences conduites Des conseils et bons réflexes qui pourront être mis en application lors du pique-nique !
|
|
Et pour adopter les bons gestes dès maintenant, consultez la plaquette de l'évènement disponible ICI |
Quinze projets de recherche ont obtenu un soutien financier dans le cadre du 4e appel à projets "recherche hospitalo-universitaire en santé".
Parmi eux, le projet SUccESS, mené par le Pr Brigitte Dréno du CHU de Nantes qui est l'établissement coordinateur, prévoit de développer de nouveaux produits pour les grands brûlés, protégeant la peau et l’aidant à se régénérer.
Ce projet, focalisé sur la recherche translationnelle et associant secteur hospitalier, académique et entreprises, a obtenu un soutien financier de 6,4 millions d'euros.
Retrouver toutes les informations et les lauréats sur le site de l'ANR en cliquant ICI |
L'Observatoire Régional de la Santé (ORS) des Pays de la Loire diffuse pour lea première fois des données relatives à la démographie des médecins dermatolgoues, en Pays de la Loire. |
|
Retrouver le rapport de l'ORS Pays de la Loire |
Le réseau français des registres du cancer FRANCIM publie ces estimations nationales de l'incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine entre 1990 et 2018.
Pour l'onco-dermatologie, seul les chiffres relatifs au mélanome cutané sont référencés dans le présent rapport.
|
|
Retrouvez le rapport du réseau FRANCIM ICI |
La Fédération Française de Voile (FFV) se préoccupe de la sensibilisation C'est pourquoi la FFV a mis en place le programme " Voile Santé Bien Etre" :
|
||
IDGO a souhaité apporter son soutien par le biais de conférences animées par les praticiens hospitaliers à l'occasion de |
||
la Coupe de Bretagne 2019 (Saint-Suliac, 35) |
||
et de l'édition 2019 des Voiles de l'Erdre (Carquefou, 44) Interventions du Pr Brigitte DRENO et du Dr Diane SELLAH (CHU de Nantes) |
||
Retrouvez le film de l'action "Voile Santé Bien Etre" sur ces deux évènements ICI
|
Inscription : 05.56.42.44.05 |
|
La 5ième Journée scientifique du GCS HUGO (Groupement de Coopération Sanitaire des Hôpitaux Universitaires du Grand Ouest) s'est tenue le 18 décembre dernier, sur le thème " Recherche et Simulation ".
La journée s'est clôturée sur la conférence " Enjeux de la recherche en simulation " donnée par le Pr Caroline CAO (College of Engineering and Computer Science, Wright State University Dayton) et le Pr Cédric DUMAS (Equipe Perception, action, cognition pour la conception et l'ergonomie du laboratoire des Sciences du numérique de Nantes). |
||
Retrouvez le communiqué de presse du GCS HUGO ICI | ||
A l'occasion de cette journée, IDGO a été invité à présenté deux projets ayant reçu le soutien du GCS HUGO : | ||
Remise du Prix HUGO 2019 pour le Staff IDGO Cas complexes | ||
Ce prix venait récompenser une collaboration exemplaire entre les différents établissements de l'interrégion.
Le staff IDGO Cas complexes est co-coordonné par le Dr Hélène AUBERT (CHU de Nantes) et le Dr Carole POIRAUD (CHD Vendée) et permet de proposer un avis concerté sur des cas cliniques relevant de la dermatologie générale et pédiatrique.
Mis en place en octobre 2018 et réunissant 16 établissements sur le grand ouest, plus de 50 cas cliniques ont d'ores et déjà pû être discutés.
Photo : Remise du Prix HUGO par Mr Philippe EL Saïr, Directeur général du CHRU de Brest et Administrateur du GCS HUGO au Dr Hélène AUBERT (CHU de Nantes). |
||
Présentation du portfolio IDGO, lauréat de l'appel à projets (AAP) du GIRPI 2017-2018 | ||
Les 9 projets retenus pour l'AAP du GIRPI (Groupement InterRégional pour une Pédagogie Innovante) avaient pour coeur de proposer un outil pédagogique innovant bénéficiant à toutes les équipes concerncées du Grand Ouest.
Le portfolio IDGO ou livret numérique de l'étudiant permet de suivre le parcours de chaque étudiant de 3ième cycle (interne) dans son Diplôme d'Etudes Spécialisées (DES) de Dermatologie et Vénéréologie.
Ainsi, les étudiants peuvent y référencer du contenu pédagogique qui leur est propre pour asseoir leurs connaissances dans leur discipline mais surtout y retrouver du contenu partagé : cours IDGO donnés par visioconférence par les enseignants IDGO, vidéos... Les enseignants IDGO peuvent quant à eux superviser l'avancement de chaque étudiant et valider les pré-recquis pour l'obtention du DES. |
Grâce à cette vidéo ludique, les cadres du PHU1 du CHU de Nantes vous montrent les bons gestes à adopter pour le port du masque !
Merci à l'ensemble des personnels hospitaliers et pour leur implication au quotidien, période de crise ou non, auprès des patients. |
|
|
Afin de faciliter le suivi ville-hôpital des patients bénéficiant d'un traitement par immunothérapie, IDGO se propose de relayer 3 brochures d'information à destination des médecins généralistes, infirmier(e)s libéraux et pharmacien. L'objectif étant de mieux appréhender le suivi de ces patients, au regard des effets indésirables liés aux traitements par immunothérapie.
|
||||||||
Brochure d'information Infirmier(e) libéral(e) |
Brochure d'information Pharmacien |
Actuellement, de nouvelles informations liées à la présentation clinique de l'infection par le COVID-19 émergent. Ainsi, des manifestations cutanées sont rapportées. |
||
Pour en savoir plus : |
||
Un diaporama ludique sur le COVID-19 |
Une classification des manifestations cutanées du COVID-19, |
|
Cliquez ICI | Cliquez ICI |
Le congrès annuel de la Société savante Américaine d'Oncologie Clinique (ASCO) s'ouvrira le 29 mai prochain, et sera, dans le contexte actuel de la pandémie liée au COVID-19, uniquement "virtuel". |
|||||
|
|||||
Retrouvez l'abstract en ligne de l'étude IMIREDUC présenté au congrès de l'ASCO 2020 |
La première édition de la Retraite scientifique IDGO a eu lieu au CHRU de Brest en octobre 2019. Ce moment d’échange a permis aux centres IDGO de prendre connaissance des axes de recherche et travaux de chacun.
Le livret de la retraite scientifique édité à cette occasion permet de proposer un résumé des travaux des équipes ayant présenté lors de cette première édition : |
Livret de la Retraite scientifique IDGO |
L'équipe 3 "Immunosurveillance anti-tumorale et Immunothérapie", du CRCINA, dirigée par le Dr Nathalie Labarrière à Nantes, oriente ses travaux de recherche sur les mécanismes entrant en jeu au sein du microenvironnement tumoral notamment dans le mélanome afin de permettre notamment l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques. |
|||
|
|||
Avec l'aide de la Région Pays de la Loire, l'équipe du Dr Labarrière propose une animation mettant en scène les principaux acteurs du micro-environnement tumoral dans le mélanome :
|
|||
La vulgarisation à portée de clic ! - ICI |
En cette période de crise sanitaire, le respect des gestes barrière par chacun permet de limiter la propagation du virus COVID-19.Le port du masque étant essentiel dans ces dispositions. |
||||
Toutefois, le port du masque peut entraîner des lésions cutanées du visage. IDGO vous propose dans le diaporama ci-dessous de mieux appréhender les différentes formes d'atteintes cutanées, |
||||
Les lésions cutanées liées au port du masque >> ICI << |
Le congrès annuel des Journées Dermatologiques de Paris, organisé par la Société Française de Dermatologie, vient de s'achever. Pour cette édition 100% virtuelle, les internes d'IDGO ont porté haut les couleurs de la dermatologie sur notre territoire. |
|||||||
|
|||||||
A retrouver sur le site des JDP (pour les inscrits), les présentations des internes IDGO sélectionnées pour les sessions en direct :
|
|||||||
Best of Communications orales 1 | Florence Poizeau | Prix du public | Effet de l'antibiothérapie sur l'efficacité de l'immunothérapie dans le mélanome | ||||
Best of Communications orales 2 |
Frédéric Jaouen | Prix du public |
" Les marges chirurgicales "étroites" n'ont pas d'impact sur le pronostic dans le carcinome de Merkel " Etude rétroscpective sur 8 centres, dont 7 d'IDGO |
||||
Marie-Emeline Marniquet | Prix du Comité d'Organisation | " Hyperkératose diffuse : atteinte coréenne et parodontale due à une mutation dans NRLP1. Efficacité du traitement par Anakinra " | |||||
TOP 12 des juniors | Elise Dietrich | " L'arlésienne " : Description du premier cas de syphilis secondaire séro-négative |
|||||
Poster Challenge : A vous de trouver le bon diagnostic ! | Cassandre Pottier | " La bouche enfarinée " : Harmatome spongieux |
|||||
Noémie Jacob | " " Oysters shells " chez patient VIH " : Syphiis maligne |
||||||
Perrine Rousseau | " Ulcération nécrotique pénienne " : Calciphylaxie pénienne |
||||||
Camille Barthel | " Diagnostic mordant " : Syndrôme d'insensibilité congénitale à la douleur |
||||||
Best of E-poster | Camille Villon | " Granulome pyogénique en plaque bilatéral et symétrique " | |||||
Laurie |
" Un sydrôme peut en cacher un autre : Association d'un syndrôme DITRA et d'un syndrôme cardio-facio-cutané chez un patient de 9 ans " |
||||||
Caroline Bouvarel | " Premier cas de granulome rubéolien cutané chez un patient adulte sans déficite immunitaire primaire " |
Dans les stades loco-régionaux du carcinome de Merkel, le traitement de référence est la chirurgie avec des marges de 2 à 3 cm selon les recommandations françaises. Chez ces patients âgés, ayant souvent des tumeurs cervico-céphaliques, des marges plus étroites permettraient de réduire la morbidité chirurgicale.
|
|||
Réalisée grâce aux données de la cohorte du réseau MERKEL en collaboration avec les centres d’IDGO, cette étude rétrospective a évalué l’impact des marges latérales dites étroites (0.5-1 cm) dans le carcinome de Merkel sur le pronostic des patients. |
|||
Conduite sur 214 patients inclus entre 2008 et 2019 dans la cohorte MERKEL, l’étude ne relève aucune différence en termes de survie spécifique, de survie sans récidive et de survie globale entre les patients ayant été traités avec une chirurgie élargie (>1cm) ou étroite (0,5-1cm), après ajustement pour les facteurs de confusion dont la radiothérapie adjuvante. |
|
||
|
Ces travaux ont été publiés en 2020 dans le JAAD (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33253832/) : Narrow resection margins are not associated with mortality or recurrence in patients with Merkel cell carcinoma: a retrospective study F. Jaouen, T. Kervarrec, A. Caille, Y. Le Corre, B. Dreno, E. Esteve, E. Wierzbicka-Hainaut, H. Maillard, M. Dinulescu, A. Blom, P. Saïag, M. Samimi |
||
Ces résultats ont également été présentés à l’occasion du congrès des JDP 2020, dans la session Best Of Communications orales par le Dr Frédéric Jaouen, qui s’est vu décerner le prix du public. |
Le Réseau MERKEL |
||||
L’objectif de ce réseau est d'étudier le carcinome de Merkel en s’appuyant sur sa cohorte, recensant plus de 350 patients, et permettant de disposer de données cliniques ainsi que d’échantillons biologiques. Grâce à ses travaux qui ont permis de faire avancer les connaissances sur ce cancer rare et permettre la mise en place d'outils d'aide à la surveillance des patients mais également le développement de modèles permettant d’évaluer de nouvelles cibles thérapeutiques (laboratoire d’Infectiologie et Santé Publique, UMR Université-INRA 1282, Tours), l’équipe tourangelle a acquis une renommée internationale dans ce domaine. |
||||
Le réseau MERKEL a à ce titre reçu le prix HUGO 2018.
|
||||
Remise du prix HUGO 2018 par Mme Laurence JAY-PASSOT, Déléguée Générale du GCS HUGO, au Pr Mahtab SAMIMI du CHRU de Tours, coordinatrice du réseau MERKEL, à l’occasion de l’édition 2018 de la Journée Scientifique HUGO. |
Diagnostiquer rapidement des cancers cutanés, tels que le mélanome, afin de répondre à la problématique d'accès à l'expertise dermatologique ?
C'est le défi que s'est fixé IDGO dans le cadre du projet DETECT :
Dépistage prÉcoce par Télé-Expertise des Cancers cuTanés
|
||||
S'adressant à des professionnels de santé, le projet DETECT s'appuie sur un parcours de soin standardisé permettant aux professionnels de santé d'adresser des demandes d'avis sur une plateforme de télé-expertise dédiée.
Toutes les demandes sont centralisées et traitées par des médecins régulateurs - dermatologues, exerçant au sein d'un centre dit "expert" : un Centre Hospitalier Universitaire d'IDGO.
|
||||
Les objectifs : > Répondre dans un délai de 24 heures à chaque demande. Le but étant de rassurer au plus vite les patients sur la nature (bénigne ou potentiellement cancéreuse) et le recevoir rapidement en cas de lésion suspecte de malignitié.
> Garantir un accès rapide et équitable à l'expertise dermatologique pour les patients du territoire d'IDGO,
> Disposer d'un outil sécurisé, permettant de tracer les demandes d'expertise (facturation de droit commun).
|
||||
Pour quelles demandes ? > suspicion de cancer cutané (lésion pigmentée ou non) > effet indésirable cutané sous traitement anti-cancéreux > effet indésirable (toute nature) sous traitement onco-dermatologique |
||||
Aujourd'hui, une première expérimentation est en cours au CHU de Nantes. Dans cette phase, le réseau de médecins généralistes exerçant sur le 44 ou le 85 (demandeurs) est en cours de constitution.
|
Vous êtes médecin généraliste sur le 44 ou le 85 et vous souhaitez pouvoir adresser vos demandes sur la plateforme ?
Contactez-nous : bp-idgo@chu-nantes.fr |
Grâce au soutien apporté par l'Institut National du Cancer (INCa), dans le cadre de l'Appel à projet DEPIPREV 2020, le projet DETECT sera très prochainement déployé sur IDGO. |
|
Cette étude rétrospective, conduite dans le cadre du groupe GEMUB – réseau francophone pluridisciplinaire s’intéressant aux pathologies de la muqueuse buccale (www.gemub.org/), et impliquant plusieurs centres IDGO, a été réalisée sur la plus grande série de patients atteints de cette maladie rare s’intéressant à la question de l’efficacité des traitements systémiques : 61 patients. |
|
|
Les résultats, présentés à l’occasion du congrès 2020 des JDP par le Dr Frédéric Jaouen du CHRU de Tours (Communication orale CO040* – Session Thérapeutiques), ont montré que : |
|
Dans plus de 50% des cas pour les monothérapies par doxycycline, clofazimine, hydroxychloroquine, corticoïdes, dapsone, colchicine, infliximab ou adalimumab – toutes étiologies confondues. Toutefois, celle-ci étant de courte durée, des lignes de traitement successives étaient instaurées. |
|
*F. Y. Jaouen, M.-H. Tessier, L. Vaillant, S. Azib-Meftah, L. Misery, N. Beneton, E. Delaporte, A. Kaddour, S. Oro, S. Nahon, M. Masson Regnault, V. Sibaud, J.-C. Fricain, D. Bessis, C. Girard, M. Samimi et GEMUB (Groupe d'Etudes de la Muqueuse Buccale) |
Le contexte thérapeutique du carcinome de Merkel métastatique inopérable est particulier : l’arrivée des immunothérapies basées sur des inhibiteurs du point de contrôle immunitaire dans cette indication a constitué une avancée majeure. Néanmoins, une résistance (primaire ou secondaire) survient chez 75% des patients. Cette situation laisse la place au développement de nouvelles options thérapeutiques.
|
Ainsi, l’équipe Biologie des Infections à Polyomavirus (Pr A . Touzé) de l’UMR Université – INRA 1232 – Infection et Santé Publique (ISP) de Tours, en association avec la société MACSAF, a développé un nouvel anticorps ciblant le CD56 couplé à une molécule cytotoxique (MMAE) : l’Adcitmer.
|
|
Afin de s’assurer du potentiel thérapeutique de l’Adcitmer, l’équipe a évalué ses capacités cytotoxiques grâce aux modèles in vitro (lignées cellulaires de carcinome de Merkel métastatique) et in vivo (modèle murin avec xénogreffe d’une lignée tumorale) mis au point par ses soins. Cette première évaluation pré-clinique a été réalisée avec le soutien de la Société Française de Dermatologie (Appel d’offre 2018) et les résultats présentés à l’occasion du congrès 2020 des JDP par le Dr Thibault Kervarrec du CHRU de Tours (Communication orale CO035* – Session Carcinomes 1). |
Les résultats ont permis de confirmer l’effet cytotoxique de l’Adcitmer sur les lignées cellulaires. A noter que la majorité des tumeurs de la cohorte exprimaient le CD56, validant par ailleurs l’intérêt de cibler cette molécule. De plus, les études chez l’animal ont démontré l’efficacité de l’Adcitmer à réduire significativement la croissance des tumeurs.
*C. Esnault, V. Leblond, C. Martin, A. Desgranges, C. Baltus, A. Touzé, R. Houben, D. Schrama, P. Berthon, S. Guyétant, M.-C. Viaud-Massuard, M. Samimi, T. Kervarrec |
Ces résultats pré-cliniques ouvrent la voie aux phases de développement ultérieurs de l’Adcitmer grâce à un financement « Ambition Recherche Développement 2020» Biomédicaments initié et financé par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire.
Pour en savoir plus sur les travaux de l’équipe Biologie des Infections à Polyomavirus Pour en savoir plus sur les travaux conduits par l’équipe tourangelle et des autres centres IDGO |
L'Association des Pédiatres de Ville en Touraine (APVT) ainsi que l'Association desDermatologues du Centre Ouest (ADERMCO), ont le plaisir de vous convier à la 20ième Journée de Dermatologie Pédiatrique Tourangelle, le 11 mars prochain.
En raison du contexte sanitaire, la demi-journée (à partir de 9H) sera réalisée en distanciel. |
||
Téléchargez le >> Programme << | ||
Public : Médecins pédiatres et dermatologues | ||
Inscription : par mail manera.ssi@wanadoo.fr ou avant le 29.01.2022 sur le site www.lesjtdp.com |
||
Coupon d'inscription à télécharger |
|
||
Le Centre de Recherche, Enseignement et Soin Interdisciplinaire sur la Peau (CRESIP), réunissant le CHU de Nantes, l'Université de Nantes et ONIRIS, vous convie à sa 8ième demi-journée, qui se tiendra le samedi 27 mars prochain au CHU de Nantes. |
||
Inscription gratuite mais obligatoire : https://evenements.aptatio.com/8eme-demi-journee-de-la-peau/ |
||
>> PROGRAMME << | ||
Le Comité Scientifique d'IDGO a le plaisir de vous partager son Rapport 2020 : Bilan et perspectives. 2020 a été année charnière pour IDGO :
|
||
Rapport IDGO 2020 | ||
Retrouvez également le premier Rapport 2018-2019 d'IDGO | ||
L'occasion pour IDGO de remercier :
|
Vous êtes praticien et la question de la télé-médecine dans le domaine de l'oncologie vous intéresse ? Le laboratoire Pierre Fabre Oncologie vous invite à suivre le Webinar du JEUDI 25 FEVRIER à 19h00 (virtuel) sur cette thématique : « La médecine de demain : Applications de la télémédecine en oncologie » |
||
Cette réunion sera animée par un panel d’experts de la Télémédecine et de l’Oncologie :
• Le Dr Pierre Simon, Fondateur et ex-président de la Société Française de Télémédecine, formateur et enseignant en télémédecine • Le Dr Jean-Marc Ménat, Expert en santé connectée, Président de la société 1Fluence Digitale • Le Dr Cécile Frenard, Onco-dermatologue du CHU de Nantes |
||
Les objectifs de ce webinar sont de : • Connaître le cadre légal et réglementaire de la télémédecine appliquée au domaine de l’oncologie, • Maîtriser l’intégration de la télémédecine dans le parcours de soins du patient atteints d’une tumeur dermatologique, • Disposer de conseils pratiques pour votre propre usage des outils de télémédecine à votre disposition, • Poser vos questions aux experts présents. |
||
Inscrivez-vous ici |
Le pseudoxanthome élastique (PXE) est une maladie génétique rare entrainant un processus de calcification ectopique dermique, rétinienne et artérielle. L’hétérogénéité phénotypique fait supposer l’implication de facteurs modificateurs « environnementaux ». La vitamine K (VK) est un cofacteur de protéines régulatrices de la calcification tissulaire dont la matrix Gla protein. La forme VK2 est principalement produite par le microbiote intestinal. Nous avons fait l’hypothèse que le déficit en VK pourrait être un facteur de sévérité du PXE. L’objectif de l’étude IMPROVE était de rechercher une corrélation entre la composition du microbiote intestinal, la concentration plasmatique des différentes espèces moléculaires de VK dosables et la sévérité phénotypique du PXE. Une comparaison de la composition du microbiote intestinal entre patients atteints de PXE et groupe contrôle a été réalisée et associée à une analyse en sous-groupes de sévérité. |
|||
Site de l'Institut MitoVasc INSERM 1083 - CNRS 6214 : ICI |
|||
Vingt patients successifs atteints de PXE ont été inclus dans cette étude. Leurs échantillons de selles ont été comparés à 60 échantillons contrôles provenant de la base de données du laboratoire Biofortis qui a mené les analyses. Une technique de métaséquençage taxonomique ciblant l’ARN 16S de la flore intestinale a été utilisée. La sévérité a été établie selon le score modifié Phenodex. Huit patients (femmes uniquement) constituaient le sous-groupe « non sévère » et 12 patients (6 femmes et 6 hommes) le sous-groupe « sévère ». | |||
" Le pseudoxanthome élastique (PXE) est une pathologie héréditaire du tissu conjonctif caractérisée par une calcification et une fragmentation progressives des fibres élastiques affectant principalement la peau, la rétine et les parois artérielles " Source : ORPHANET |
|
||
Résultats de l'étude IMRPOVE Il existait 2 différences significatives en terme d’abondance entre les 2 groupes pour 2 familles de la flore intestinale : Rhodospirillaceae (du phylum Proteobacteria) plus abondante dans le groupe PXE (p=0.0359) et Sphingomonadaceae (du phylum Proteobacteria) plus abondante dans le groupe contrôle (p=0.0088). Dans cette famille, le genre Sphingomonas était significativement plus abondant dans le groupe contrôle (p=0.0221). Deux indices de diversité (Chao1 et alpha de Fischer), témoignant de la richesse et de la diversité de la flore, étaient significativement plus élevés dans le groupe PXE (respectivement p=0.0012 et p=0.0002). Cependant, deux autres indices ne retrouvaient aucune différence significative. Les profils bactériens du sous-groupe « non sévère » apparaissaient plus hétérogènes que ceux du sous-groupe « sévère » en analyse de dispersion. Une différence significative était mise en évidence aux rangs du phylum (p=0.022), de la famille (p=0.04) et du genre (p=0.027) par les analyses multivariées de la variance par permutation, indiquant une forte différence de dispersion entre les 2 sous-groupes.Aucune corrélation significative entre score de sévérité, niveau de concentration des différentes espèces moléculaires de VK et profil de la flore n’a été mise en évidence. Les profils taxonomiques des patients PXE étaient très similaires dans leur globalité à ceux des patients témoins de cette étude. Nous avons mis en évidence une modeste différence quantitative significative pour 2 familles et 1 genre sur 2 indices de diversité. Les germes identifiés sont des bactéries environnementales dont la pathogénicité chez l’homme est inconnue. Une relation entre profil bactériologique de la flore intestinale et sévérité du PXE pourrait être suggérée par le fait que les patients du profil « sévère » avaient une répartition plus homogène comme cela a pu être observé dans des maladies fréquentes. Nos résultats sont bien sûr à interpréter avec prudence compte tenu de la petite taille de l’échantillon, induite par la rareté du PXE. Il faut néanmoins noter que cette étude est une des premières à étudier le microbiote intestinal au cours d’une maladie rare. |
Cette année, le congrès de congrès Mondial du Mélanome était couplé au congrès annuel de l'Association Européenne d'Onco-Dermatologie (EADO). Crise sanitaire oblige, la formule virtuelle a été de nouveau privilégiée. |
|
Invitée par le laboratoire BIODERMA à partager les actualités dans le domaine du mélanome, le Pr Lise BOUSSEMART du service de Dermatologie du CHU de Nantes vous en propose un résumé. Au programme :
|
>> Retrouvez le résumé ICI << |
Pour sa 4ième édition, qui marque sa première année d'existence, la lettre d'information du GCS HUGO; ACT'HU, consacre sa rubrique "en direct des réseauxé à IDGO. |
||||
Retrouvez toutes les éditions d'ACT'HU, sur le site du GCS HUGO dans la rubrique >> Newsletter << | ||||
FOCUS sur les actions en cours en matière de Recherche, de Soins et d'Enseignement : en cliquant ICI | ||||
Les maladies de peau fréquentes du nourisson et du jeune enfant expliquées à travers les 3 expertes qui sommeillent en chacune de nous.
Brochure dermato-pédiatrique élaborée par le Pr Lise Boussemart.
Vous voulez tout savoir sur les démangeaisons? Inscrivez-vous sur la plateforme MOOC! La formation est gratuite et disponible jusqu'au 05 Février 2023.
Les nouvelles thérapies dans le cadre de la prise en charge des cancers de la peau peuvent entraîner des réactions ou effets secondaires liés à leur utilisation.
Le présent document propose un résumé des effets secondaires potentiels de chaque classe de traitement. A l’aide de photographies et de conseils adaptés, les patients bénéficiant des traitements ont ainsi la possibilité d’adopter la meilleure conduite à tenir (nécessité d’appeler en urgence un médecin, conseils préventifs…).
Ce document est à la disposition également des professionnels de santé comme support à l’information des patients.
Sous le label du LIEN (Laboratoire Interactions Epithéliums-Neurones – EA4685), dirigé par Laurent MISERY, l’équipe a pour thème principal de recherche le prurit, et pour thème secondaire la douleur, les interactions entre la peau et le système nerveux et celles entre la peau et le psychisme.
Objectif(s) poursuivit(s) : Le laboratoire est très impliqué dans la recherche clinique et dans la recherche fondamentale, dans une optique de recherche translationnelle. Il est à l’origine de nombreuses études cliniques et participe à de nombreux essais cliniques (prurit, psoriasis, dermatite atopique, mélanome, acné, hidradénite suppurée, pelade, vitiligo, carcinomes cutanés, etc…). Pour la partie in vitro, plusieurs modèles de co-culture mis au point dans le laboratoire permettent d’étudier les interactions entre neurones et épithéliums et d’évaluer de nombreux actifs dans ce contexte.
Collaboration(s) avec le(s) laboratoire(s) : collaborations avec toutes les équipes de recherche bio-médicales de Brest, toutes celles de l’IDGO et très nombreuses collaborations internationales
https://www.univ-brest.fr/lnb
F.Huet et al. Sensitive skin can be small fibre neuropathy: results from a case-control quantitative sensory testing study. Br J Dermatol. 2018; 179 :1157-1162
O.Gouin et al. Major role for TRPV1 and InsP3R in PAR-2-elicited inflammatory mediator production in differentiated human keratinocytes J Invest Dermatol 2018; 138: 1564-1572
V.Bouvier et al. Merkel cells sense cooling with TRPM8 channels. J Invest Dermatol. 2018;138:946-956
L.Misery et al. Psychogenic itch. Transl Psychiatry. 2018;8:52
C.Théréné et al. Efficacy of systemic treatments of psoriasis on pruritus: A systematic literature review and meta-analysis. J Invest Dermatol. 2018;138:38-45
V.Buhé et al. Pathophysiological study of sensitive skin. Acta Derm Venereol, 2016, 96, 314-318
M.Schollhammer et al.Oxybutynin as a treatment for generalized hyperhidrosis : a randomized, placebo-controlled trial. Br J Dermatol, 2015, 173, 1163-1168
E.Brenaut et al. Pruritus : an underrecognized symptom of small-fiber neuropathies. J Am Acad Dermatol, 2015, 72, 328-332
L.Misery et al.Neuropathic pruritus. Nat Rev Neurol, 2014, 10, 408-416
N.Lebonvallet et al. Activation of primary sensory neurons by the topical application of capsaicin on the epidermis of a re-innervated organotypic human skin model. Exp Dermatol, 2014, 23, 73-75
E.Brenaut et al. Alcohol consumption and psoriasis: a systematic literature review. J Eur Acad Dermatol Venereol, 2013, 27, suppl.3, 30-35
A.Karam et al. The use of photodynamic therapy in the treatment of lentigo maligna. Pigment Cell Melanoma Res, 2013, 26, 275-277
Le service de Dermatologie du CHU d’Angers est Centre de Référence Maladies Rares, site constitutif du CRMR MAGEC Nord. Il a été labellisé pour son expertise du pseudoxanthome élastique (PXE).
Le PXE est une affection héréditaire du tissu conjonctif caractérisée par une calcification et une fragmentation des fibres élastiques dans divers tissus conjonctifs dont la peau, la rétine et la paroi des artères. Les principales manifestations cliniques sont des papules jaunâtres cutanées du cou et des grands plis (sources de préjudice esthétique), des déchirures de la rétine (qui peuvent être compliquées d’hémorragies intra-oculaires et de cécité), une artériosclérose précoce (responsable d’une fréquente claudication des membres inférieurs et parfois d’AVC). Le PXE est une maladie autosomique récessive associée à des mutations dans le gène ABCC6.
Objectif(s) poursuivi(s) : Le CRMR PXE d’Angers s’est investi ces 10 dernières années dans un travail de description phénotypique du PXE et dans des travaux de physiopathologie chez l’homme et dans divers modèles pré-cliniques (souris Abcc6 KO en particulier). Il travaille désormais au design d’essais thérapeutiques chez l’homme.
Collaboration(s) avec le(s) laboratoire(s) : Le CRMR PXE d’Angers est adossé à l’unité MitoVasc (INSERM 1083 / CNRS 6015) de l’Université d’Angers
http://www.univ-angers.fr/fr/recherche/poles-et-unites/pole-sante/bnvi.html
V. POMOZI et al., Dietary pyrophosphate modulates calcification in a mouse model of pseudoxanthoma elasticum: implication for treatment of patients. J Invest Dermatol 2018
V. PIPELART et al., Etude du fond d’œil en fonction de l’âge dans le pseudoxanthome élastique chez 158 patients. J Fr Ophtalmol 2018
E. LETAVERNIER et al., ABCC6 deficiency promotes development of Randall plaque. J Am Soc Nephrol 2018 ; 29 : 2337-47
G. KAUFFENSTEIN et al., Alteration of extracellular nucleotide metabolism in pseudoxanthoma elasticum. J Invest Dermatol 2018 ; 136 : 1862-70
J.M. EBRAN et al., Subretinal fibrosis is associated with fundus pulverulentus in pseudoxanthoma elasticum. Graefes Arch Clin Exp Ophthalmol 2018 ; 256 : 699-707
L. MARTIN et al., Early arterial calcification does not correlate with bone loss in pseudoxanthoma elasticum. Bone 2017; 103: 88-92
S.G. ZIEGLER et al., Ectopic calcification in pseudoxanthoma elasticum responds to inhibition of tissue-nonspecific alkaline phosphatase. Sci Transl Med 2017 ; 9: (393)
V. POMOZI et al., Pyrophosphate supplementation prevents chronic and acute calcification in ABCC6 deficient mice. Am J Pathol 2017 ; 187: 1258-7
A. HUMEAU-HEURTIER et al., Bidimensional unconstrained optimization approach to empirical mode decomposition : an algorithm revealing skin perfusion alterations in pseudoxanthoma elasticum patients. Comput Methods Programs Biomed 2017 ; 140: 233-9
B. VETO et al., The Transcriptional Activity of Hepatocyte Nuclear Factor 4 alpha Is Inhibited via Phosphorylation by ERK1/2. PLoS One 2017 ; e0172020
P. KUENTZ et al., Molecular diagnosis of PIK3CA-related overgrowth spectrum (PROS) in 162 patients and recommendations for genetic testing. Genet Med 2017 ; 19: 989-97
V. POMOZI et al., Functional rescue of ABCC6 deficiency by 4-phenylbutyrate therapy reduces ectopic calcification in Abcc6-/- mice. J Invest Dermatol 2017 ; 137: 595-602
D. BESSIS et al., The scalp hair collar and tuft signs: a retrospective multicentric study of 78 patients with a systematic review of the literature. J Am Acad Dermatol 2017 ; 76: 478-87
D. GOBERT et al., A nationwide study of acquired C1-inhibitor deficiency in France: characteristics and treatment responses in 92 patients. Medicine 2016 ; 95 : e4363
Y. REGUERRE et al., Cutaneous malignant melanoma in children and adolescents treated in pediatric oncology units. Pediatr Blood Cancer 2016 ; 63: 1922-7
Malformations vasculaires :
- Cohorte CONAPE (angiomes plans de membres inférieurs chez l’enfant)
- Protocole PERFORMUS (sirolimus dans les malformations vasculaires de bas débit de l’enfant)
Le service de Dermatologie et Vénérologie assure le diagnostic et le traitement de toutes les affections cutanées, cutanéo-muqueuses et des maladies sexuellement transmissibles. Il prend en charge les patients de tous âges, depuis la dermatologie pédiatrique et néonatale jusqu’au vieillissement cutané. Sa politique générale est de placer le patient au centre de la prise en charge. Le service est internationalement connu en tant que centre expert sur le prurit et en tant que centre expert en psycho-dermatologie.
En savoir plus
Lieu des consultations :
Service de dermatologie et de vénérologie du CHRU de Brest
(hôpital Morvan, avenue Foch, 29200 Brest
Comment prendre RDV :
- Contact téléphonique : 02.98.22.33.15
- Site internet : https://www.chu-brest.fr ou https://www.doctolib.fr/>
Liste des consultations :
- Dermatologie
- Chirurgie dermatologique
- Laser
- Photothérapie dynamique
- Photothérapie
- Ionophorèse
- Trichologie
- Onychologie
- Vénérologie
- Dermato-allergologie
- Psychologie médicale
- Education thérapeutique
Liste des consultations conjointes :
- Psycho-dermatologie (adulte)
- Psycho-dermatologie (enfant)
- Ateliers de la Peau
- Pathologie buccale
- Pathologie vulvaire
- Neuro-dermatologie
- Rhumato-dermatologie
- Immuno-dermatologie (lupus, Gougerot, sclérodermie, vascularites)
- Consultation dermato-chirurgicale (adulte)
- Consultation dermato-chirurgicale (enfant)
- Dermatoses professionnelles
- Génodermatoses
Liste des consultants :
- Médecins permanents du service
o Pr Laurent Misery
o Dr Emilie Brenaut
o Dr Anne-Marie Roguedas
o Dr Claire Abasq
o Dr Delphine Legoupil
o Dr Flavien Huet
- Praticiens attachés
o Dr Marc Amouyal
o Dr Anne-Céline Davaine
o Dr Dominique Dupré-Goetghebeur
o Dr Matthieu Gréco
o Dr Nicole Jouan
o Dr Allan Karam
o Dr Anne Labouche
o Dr Rémi Maghia
o Dr Michelle Pillette-Delarue
o Dr Martine Schollhammer
o Dr Stanislas Valentin (chirurgien plasticien)
o Dr Myriam Chastaing (psychiatre)
o Dr Maria Squillante (pédo-psychiatre)
- Consultants extérieurs
o Dr Séverine Audebert (généticienne)
o Pr Sylvie Boisramé (odontologue)
o Pr Divi Cornec (rhumatologue)
o Dr Steeve Genestet (neurologue)
o Dr Anne-Sophie Henry (chirurgien plasticien)
o Dr Brice Loddé (médecin du travail)
o Dr Emmanuel Mornet (ORL)
o Dr Edith Postec (gynécologue)
o Dr Alexandra Trimaille (chirurgien plasticien)
- Psychologue
o Delphine da Fonseca
- Infirmières
o Annie Gueguen
o Aurore Léost
Centres de référence/compétence ayant leur siège dans le service
Centre expert national
- Prurit (Pr Laurent Misery)
Centres de compétence
- Cancers cutanés rares (Pr Laurent Misery)
- Dermatoses bulleuses toxiques et toxidermies graves (Dr Anne-Marie Roguedas)
- Maladies rares de la peau et des muqueuses d’origine génétique (Dr Claire Abasq)
- Maladies bulleuses auto-immunes (Claire Abasq-Thomas)
Participation à des centres de référence/compétence brestois
Centres de référence
- Maladies auto-immunes systémiques rares (Pr Valérie Devauchelle)
- Maladies neuro-musculaires (Pr Sylvain Brochard)
Centres de compétence<
- Angio-oedèmes à kinines (Dr Claire de Moreuil)
- Neurofibromatoses (Dr Séverine Audebert)
Consultations de dermatologie pédiatrique
Lieu : hôpital Clocheville, accueil et RDV : 02 47 47 47 65
Consultations pluridisciplinaires d’angiodysplasies enfants
Lieu : hôpital Clocheville, accueil et RDV : 02 47 47 47 65
Consultations pluridisciplinaires d’angiodysplasies adultes
Lieu : hôpital Bretonneau, accueil et RDV : 02 34 37 96 15
Centre de Référence MAGEC (maladies génétiques rares à expression cutanée) – malformations vasculaires et mosaïques, site de Tours
Médecins impliqués : Pr Annabel Maruani, dermatologue, Pr Gérard Lorette, dermatologue, Dr Anne Le Touze, chirurgien pédiatrique viscéral et plastique, Pr Denis Herbreteau, radiologue interventionnel, Pr Dominique Goga, chirurgien maxillo-facial, Dr Arnaud Paré, chirurgien maxillo-facial, Dr Aline Joly, chirurgien maxillo-facial pédiatrique
Assistante du Centre de Référence : Mme Afi-Emiliène Edée : a.edee@chu-tours.fr
Consultations pluridisciplinaires d’angiodysplasies enfants :
- Lieu : hôpital Clocheville, accueil et RDV : 02 47 47 47 65
Consultations pluridisciplinaires d’angiodysplasies adultes :
- Lieu : hôpital Bretonneau, accueil et RDV : 02 34 37 96 15
Formations organisée
- Diplômes
o DES de dermatologie et vénérologie
o Master de neurosciences cliniques
o DU Plaies et cicatrisation
- UE
o Revêtement cutané
o Dermatologie
o Neurophysiopathologie sensorielle
o Neurophysiologie sensorielle
En savoir plus
Participation à des formations
- Médecine
- Sciences
- Kinésithérapie
- Maïeutique
En savoir plus
Formations organisée
- Diplômes
o DES de dermatologie et vénérologie
o Master de biologie et biotechnologie en recherche thérapeutique
o DIU dermatologie pédiatrique
- UE
o Revêtement cutané
o Dermatologie
En savoir plus
Participation à des formations
- Médecine
- Pédicurie-podologie
- IFSI
En savoir plus
www.idgofrance.fr; site officiel de l’Institut de Dermatologie du Grand Ouest, est réalisé par la société DeltaConnexion
Directeur de la publication : Philippe Sudreau, directeur général du CHU de Nantes
Institut de Dermatologie du Grand Ouest (IDGO)
pexels.com
IDGO est à votre disposition pour tous vos commentaires ou suggestions. Vous pouvez nous écrire:
par courrier électronique à: bp-idgo@chu-nantes.fr
par courrier à: CHU de Nantes – Hôtel Dieu (7ième Nord) – Institut de Dermatologie du Grand Ouest - 44093 Nantes cedex 1,
Tél. 33(0)2.40.08.78.85
la création graphique et l'intégration du site ont été réalisées par la société Deltaconnexion
les contenus sont produits et mis en ligne par IDGO
Le site est hébergé par la société Deltaconnexion
IDGO s'engage à respecter la réglementation de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).
Les données personnelles que nous pourrions être amenés à recueillir sont exclusivement destinées aux services d’IDGO concernés, pour vous permettre de profiter des services offerts par le site. Certaines données peuvent être utilisées pour la réalisation de statistiques internes. Aucune information personnelle vous concernant n'est cédée à des tiers ou utilisée à des fins non prévues. Aucune information relative à l'internaute visitant le site n'est enregistrée.
Conformément à la loi française (article 27 de la Loi n° 78.17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés), vous disposez d'un droit d'opposition (art. 26) d'accès (art. 34 à 38), de rectification (art. 36) et de suppression des données que nous pourrions être amenés à recueillir. Pour exercer ce droit adressez-vous à: CHU de Nantes – Hôtel Dieu (7ième Nord) – Institut de Dermatologie du Grand Ouest - 44093 Nantes cedex 1.
Nous vous rappelons qu'il n'est pas possible de garantir la confidentialité des messages transmis sur le réseau Internet. Aussi, si vous souhaitez transmettre un message dans de meilleures conditions de sécurité, nous vous recommandons d'utiliser la voie postale. IDGO ne peut être tenu responsable d'aucun préjudice résultant de la transmission de documents sur Internet.
Le présent site constitue une œuvre dont IDGO est l'auteur au sens des articles L. 111.1 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Les photographies, textes, slogans, dessins, images, séquences animées sonores ou non ainsi que toutes oeuvres intégrées dans le site sont la propriété d’IDGO ou de tiers ayant autorisé IDGO à les utiliser.
Les logos, icônes et puces graphiques représentés sur le site sont protégés au titre des droits d'auteur et des articles L.511.1 et suivants du Code de la propriété intellectuelle relatifs à la protection des modèles déposés.
Les reproductions, sur un support papier ou informatique, dudit site et des oeuvres qui y sont reproduites sont autorisées sous réserve qu'elles soient strictement réservées à un usage personnel et privé excluant tout autre usage à des fins notamment publicitaires et/ou commerciales. Toute page du site reproduite doit donner l'indication de la source sous la forme "article paru sur le site Internet de l’Institut de Dermatologie du Grand Ouest ".
À l'exception des dispositions ci-dessus, toute reproduction, représentation, utilisation ou modification, par quelque procédé que ce soit et sur quelque support que ce soit, de tout ou partie du site, de tout ou partie des différentes oeuvres qui le composent, sans avoir obtenu l'autorisation préalable du directeur de la publication du site, est strictement interdite et constitue un délit de contrefaçon.
Le site du CHU de Nantes est structuré en neuf rubriques, accessibles depuis le menu de navigation principal du haut de toutes les pages du site.
- IDGO
- Recherche
- Soins
- Enseignement
- Contact
- Faire un don
Dans le bandeau du haut qui se retrouve sur toutes les pages du site, vous avez également accès aux rubriques :
- Espace Patients
- Espace Professionnels de santé
- Espace Etudiants
Dans votre navigation sur l’ensemble des pages du site, un clic sur le logo IDGO en haut à gauche de la page, vous permet de revenir sur la page d’accueil.
Sur l’ensemble des pages du site, un champ de recherche est disponible en haut à gauche. Lorsque vous effectuez une recherche, le moteur de recherche du site web IDGO, vous liste les pages qui correspondent le mieux à vos attentes.
Un fil d’Ariane placé sous le bandeau du menu navigation vous indique ou vous vous trouvez et le chemin parcouru pour arriver à la page où vous êtes.
Les liens d’accès rapide, présents sur la page d’accueil du site permettent une navigation facilitée vers les régions principales des pages.
Le site dispose :
- De liens d’accès rapide au contenu ;
- De liens d’accès rapide au menu principal ;
- D’un lien d’accès rapide aux annuaires, spécialités et plans d’accès
Sur la totalité des pages du site web IDGO, vous avez la possibilité d’agrandir la taille des caractères.
Sur PC, utilisez la combinaison de touches Ctrl + « + » (la touche « plus ») pour agrandir la taille des caractères. La combinaison de touches Ctrl + « - » (la touche « moins ») permet quant à elle de réduire la taille des caractères. Des appuis successifs sur ces touches vous permettent d’augmenter ou de diminuer la taille des caractères par paliers. Notez également que la combinaison de touches Ctrl + 0 (le chiffre « zéro ») vous permet de revenir à la taille du texte par défaut.
Sur Mac, il suffit de remplacer dans les combinaisons annoncées ci-dessus la touche Ctrl par la touche Cmd pour effectuer les mêmes actions.
Le site web IDGO a été conçu de manière à permettre la navigation au clavier sur la totalité des pages. Dans la plupart des cas, il vous suffit de cliquer la touche Tabulation de votre clavier pour naviguer successivement d’un élément cliquable à un autre élément cliquable dans la page, dans l’ordre de lecture. Inversement, si vous souhaitez remonter dans le sens inverse de la lecture, utiliser la combinaison de touches Maj + Tabulation.
Utilisateurs de claviers, vous avez la possibilité d’imprimer n’importe quelle page du site en accédant à la page souhaitée, puis en appuyant simultanément sur les touches Ctrl + P de votre clavier si vous êtes sur PC, ou Cmd + P si vous êtes sous Mac.
Utilisateurs de claviers, vous avez enfin la possibilité de marquer n’importe quelle page en favori. Pour cela, accédez à la page souhaitée, puis appuyez sur les touches Ctrl + D de votre clavier si vous êtes sur PC, Cmd + D si vous êtes sous Mac.
L'ensemble des contenus du site web IDGO est adapté à la lecture sur écran de bureau, mobile et tablette.
Si, malgré notre vigilance, vous rencontriez le moindre problème d’accessibilité sur notre site, n’hésitez pas à nous écrire par courriel à bp-idgo@chu-nantes.fr
Si vous constatez un défaut d’accessibilité vous empêchant d’accéder à un contenu ou une fonctionnalité du site, que vous nous le signalez et que vous ne parvenez pas à obtenir une réponse rapide de la part du IDGO, vous êtes en droit de faire parvenir vos doléances ou une demande de saisine au Défenseur des droits. Plusieurs moyens disponibles sont à votre disposition sur le site Internet du Défenseur des droits : https://www.defenseurdesdroits.fr/
L'accessibilité des services publics aux personnes handicapées est une nécessité aux termes de la loi n°2005-102 de février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. L'article 47 de la loi précise que les services de communication publique en ligne des services de l'Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent doivent être accessibles aux personnes handicapées.
Extrait du référentiel général d'accessibilité des administrations.
Le service de dermatologie collabore depuis plusieurs années avec les laboratoires suivants:
Laboratoire Inflammation, Tissus Epithéliaux et Cytokines, EA 4331, Université de Poitiers
Pôle Biologie Santé,Bâtiment B36 zone alpha 1
1 Rue Georges Bonnet
TSA 51106
86073 POITIERS Cedex 9
Centres d’intérêts : pathologies inflammatoires telles que le psoriasis et eczéma
Laboratoire Signalisation et Transports Ioniques Membranaires (STIM), ERL 7003 CNRS/UP
Université de Poitiers UFR SFA Pôle Biologie Santé
Bâtiment B36/B37
1 Rue Georges Bonnet TSA 51106
86073 POITIERS Cedex 9
Centre d’intérêts : canaux calciques
Mélanome
Objectif(s) poursuivi(s) : Contrôle de l’invasion cellulaire par les canaux TRPV mécanosensibles: des mécanismes moléculaires à la validation comme nouvelle cibles thérapeutiques dans le mélanome métastatique.
Collaboration(s) avec le(s) laboratoire(s) : Aubin Penna, CNRS, financement « Sport et collection 2018 »
Maladies inflammatoires et infectieuses (en collaboration avec Charles Baudet du LITEC)
- ETUDE DU ROLE DES STAPHYLOCOQUES SUR LES SIGNATURES CYTOKINIQUES ET LYMPHOCYTAIRES T DANS LA PHYSIOPATHOLOGIE DES LESIONS CUTANEES DE DERMATITE ATOPIQUE ET LEURS COMPLICATIONS HERPETIQUES
- ETUDE DES PROFILS CYTOKINIQUES ET LYMPHOCYTAIRES T DANS LES DERMATOSES INFLAMMATOIRES A RISQUE DE SURINFECTION HERPETIQUES
IMPRA PHRC
Objectif(s) poursuivi(s) : Caractérisation du profil transcriptionnel cutané initial chez les patients atteints de psoriasis répondant au traitement par l’Adalimumab (Humira®)
Le service de dermatologie comporte actuellement 10 lits d’hospitalisation complète, 5 places d’hôpital de jour et un plateau de consultations. Des consultations avancées sont également organisées au CH de Châtellerault et Nord de Deux Sèvres et au Pôle Régional de Cancérologie
1) Consultations de dermatologie générale
2) Chirurgie dermatologique
3) Consultation plaie et cicatrisation
4) Consultation de dépistage de lésions malignes (1/semaine jeudi matin)
5) Consultation de dermatologie interventionnelle (laser, PRP)
4) Consultations pluridisciplinaires de recours :
- Dermatologie rhumatologie (mardi après midi, 1/mois)
- Dermatologie pédiatrie chirurgicale (jeudi matin, 1/mois)
- Dermatologie et chirurgie plastique (mardi matin, 1/semaine)
- Dermatologie et pathologies vulvaires (mercredi après midi, 1/mois)
Consultation infirmières existantes:
- Plaie et cicatrisation
- Consultation d’éducation aux biothérapies
- Consultation des soins locaux complexes (application d’anthraline, réalisations de pansements occlusifs d’ingenol mebutate, décapage des lésions kératosiques)
Le service assure les activités techniques spécifiques suivantes:
- Laser LCP/YAG (activité réalisée également au bloc de chirurgie pédiatrique)
- Photothérapie dynamique
- Ionophorèse
- Photothérapie UVA et UVB
- PRP
Centres de compétence :
- Centres de compétence mastocytoses
Participation à l’activité du GFELC
Objectif(s) poursuivi(s)
Les activités de recherche du service de dermatologie du CHU de Nantes sont organisées selon 3 principaux axes :
1. développement et réalisation d’essais cliniques dans les cancers cutanés,
2. recherche translationnelle, axée majoritairement sur le microenvironnement tumoral ainsi que le transfert adoptif de lymphocytes dans le mélanome,
3. épidémiologie et prévention du mélanome et des cancers cutanés non-mélanome.
Collaboration(s) avec le(s) laboratoire(s)
BMS, ROCHE, MSD, Amgen, Novartis, Incyte, Pierre-Fabre oncologie
Site internet
http://www.crcina.org/recherche/departement-1-incit/equipe-02-clinical-and-translational-research-in-skin-cancer/
Principales publications
Hauschild A, Larkin J, Ribas A, Dréno B, Flaherty KT, Ascierto PA, Lewis KD, McKenna E, Zhu Q, Mun Y, McArthur GA. Modeled Prognostic Subgroups for Survival and Treatment Outcomes in BRAF V600-Mutated Metastatic Melanoma: Pooled Analysis of 4 Randomized Clinical Trials. JAMA Oncol. 2018 Oct 1;4(10):1382-1388. doi: 10.1001/jamaoncol.2018.2668. PubMed PMID: 30073321; PubMed Central PMCID: PMC6233771.
Dreno B, Thompson JF, Smithers BM, Santinami M, Jouary T, Gutzmer R, Levchenko E, Rutkowski P, Grob JJ, Korovin S, Drucis K, Grange F, Machet L, Hersey P, Krajsova I, Testori A, Conry R, Guillot B, Kruit WHJ, Demidov L, Thompson JA, Bondarenko I, Jaroszek J, Puig S, Cinat G, Hauschild A, Goeman JJ, van Houwelingen HC, Ulloa-Montoya F, Callegaro A, Dizier B, Spiessens B, Debois M, Brichard VG, Louahed J, Therasse P, Debruyne C, Kirkwood JM. MAGE-A3 immunotherapeutic as adjuvant therapy for patients with resected, MAGE-A3-positive, stage III melanoma (DERMA): a double-blind, randomised, placebo-controlled, phase 3 trial. Lancet Oncol. 2018 Jul;19(7):916-929. doi: 10.1016/S1470-2045(18)30254-7. Epub 2018 Jun 13. PubMed PMID: 29908991.
Knol AC, Nguyen JM, Pandolfino MC, Denis MG, Khammari A, Dréno B. PD-L1 expression by tumor cell lines: A predictive marker in melanoma. Exp Dermatol. 2018 Jun;27(6):647-655. doi: 10.1111/exd.13526. PubMed PMID: 29505109.
Dréno B, Ascierto PA, Atkinson V, Liszkay G, Maio M, Mandalà M, Demidov L, Stroyakovskiy D, Thomas L, de la Cruz-Merino L, Dutriaux C, Garbe C, Bartley K, Karagiannis T, Chang I, Rooney I, Koralek DO, Larkin J, McArthur GA, Ribas A. Health-related quality of life impact of cobimetinib in combination with vemurafenib in patients with advanced or metastatic BRAF(V600) mutation-positive melanoma. Br J Cancer. 2018 Mar 20;118(6):777-784. doi: 10.1038/bjc.2017.488.Epub 2018 Feb 13. PubMed PMID: 29438370; PubMed Central PMCID: PMC5877437.
Delaunay T, Violland M, Boisgerault N, Dutoit S, Vignard V, Münz C, Gannage M, Dréno B, Vaivode K, Pjanova D, Labarrière N, Wang Y, Chiocca EA, Boeuf FL, Bell JC, Erbs P, Tangy F, Grégoire M, Fonteneau JF. Oncolytic viruses sensitize human tumor cells for NY-ESO-1 tumor antigen recognition by CD4+ effector T cells. Oncoimmunology. 2017 Dec 26;7(3):e1407897. doi: 10.1080/2162402X.2017.1407897. eCollection 2018. PubMed PMID: 29399408; PubMed Central PMCID: PMC5790392.
Simon S, Vignard V, Varey E, Parrot T, Knol AC, Khammari A, Gervois N, Lang F, Dreno B, Labarriere N. Emergence of High-Avidity Melan-A-Specific Clonotypes as a Reflection of Anti-PD-1 Clinical Efficacy. Cancer Res. 2017 Dec 15;77(24):7083-7093. doi: 10.1158/0008-5472.CAN-17-1856. Epub 2017 Dec 6. PubMed PMID: 29212853.
Herbreteau G, Vallée A, Knol AC, Théoleyre S, Quéreux G, Khammari A, Dréno B, Denis MG. Circulating tumour DNA: analytical aspects and clinical applications for metastatic melanoma patients. Ann Biol Clin (Paris). 2017 Dec 1;75(6):619-630. doi: 10.1684/abc.2017.1305. Review. PubMed PMID: 29192597.
Grob JJ, Mortier L, D'Hondt L, Grange F, Baurain JF, Dréno B, Lebbe C, Robert C, Dompmartin A, Neyns B, Gillet M, Louahed J, Jarnjak S, Lehmann FF. Safety and immunogenicity of MAGE-A3 cancer immunotherapeutic with dacarbazine in patients with MAGE-A3-positive metastatic cutaneous melanoma: an open phase I/II study with a first assessment of a predictive gene signature. ESMO Open. 2017 Nov 14;2(5):e000203. doi: 10.1136/esmoopen 2017-000203. eCollection 2017. PubMed PMID: 29177094; PubMed Central PMCID: PMC5687540.
Wongchenko MJ, Ribas A, Dréno B, Ascierto PA, McArthur GA, Gallo JD, Rooney IA, Hsu J, Koeppen H, Yan Y, Larkin J. Association of programmed death ligand-1 (PD-L1) expression with treatment outcomes in patients with BRAF mutation-positive melanoma treated with vemurafenib or cobimetinib combined with vemurafenib. Pigment Cell Melanoma Res. 2018 Jul;31(4):516-522. doi: 10.1111/pcmr.12670. Epub 2017 Dec 10. PubMed PMID: 29156488.
Jacquelot N, Roberti MP, Enot DP, Rusakiewicz S, Ternès N, Jegou S, Woods DM, Sodré AL, Hansen M, Meirow Y, Sade-Feldman M, Burra A, Kwek SS, Flament C, Messaoudene M, Duong CPM, Chen L, Kwon BS, Anderson AC, Kuchroo VK, Weide B, Aubin F, Borg C, Dalle S, Beatrix O, Ayyoub M, Balme B, Tomasic G, Di Giacomo AM, Maio M, Schadendorf D, Melero I, Dréno B, Khammari A, Dummer R, Levesque M, Koguchi Y, Fong L, Lotem M, Baniyash M, Schmidt H, Svane IM, Kroemer G, Marabelle A, Michiels S, Cavalcanti A, Smyth MJ, Weber JS, Eggermont AM, Zitvogel L. Predictors of responses to immune checkpoint blockade in advanced melanoma. Nat Commun. 2017 Sep 19;8(1):592. doi: 10.1038/s41467-017-00608-2. PubMed PMID: 28928380; PubMed Central PMCID: PMC5605517.
de la Cruz-Merino L, Di Guardo L, Grob JJ, Venosa A, Larkin J, McArthur GA, Ribas A, Ascierto PA, Evans JTR, Gomez-Escobar A, Barteselli G, Eng S, Hsu JJ, Uyei A, Dréno B. Clinical features of serous retinopathy observed with cobimetinib in patients with BRAF-mutated melanoma treated in the randomized coBRIM study. J Transl Med. 2017 Jun 24;15(1):146. doi: 10.1186/s12967-017-1246-0. PubMed PMID: 28646893; PubMed Central PMCID: PMC5483259.
Prince HM, Kim YH, Horwitz SM, Dummer R, Scarisbrick J, Quaglino P, Zinzani PL, Wolter P, Sanches JA, Ortiz-Romero PL, Akilov OE, Geskin L, Trotman J, Taylor K, Dalle S, Weichenthal M, Walewski J, Fisher D, Dréno B, Stadler R, Feldman T, Kuzel TM, Wang Y, Palanca-Wessels MC, Zagadailov E, Trepicchio WL, Zhang W, Lin HM, Liu Y, Huebner D, Little M, Whittaker S, Duvic M; ALCANZA study group. Brentuximab vedotin or physician's choice in CD30 positive cutaneous T-cell lymphoma (ALCANZA): an international, open-label, randomised, phase 3, multicentre trial. Lancet. 2017 Aug 5;390(10094):555 566. doi: 10.1016/S0140-6736(17)31266-7. Epub 2017 Jun 7. PubMed PMID: 28600132.
bWongchenko MJ, McArthur GA, Dréno B, Larkin J, Ascierto PA, Sosman J, Andries L, Kockx M, Hurst SD, Caro I, Rooney I, Hegde PS, Molinero L, Yue H, Chang I, Amler L, Yan Y, Ribas A. Gene Expression Profiling in BRAF-Mutated Melanoma Reveals Patient Subgroups with Poor Outcomes to Vemurafenib That May Be Overcome by Cobimetinib Plus Vemurafenib. Clin Cancer Res. 2017 Sep 1;23(17):5238-5245. doi: 10.1158/1078-0432.CCR-17 0172. Epub 2017 May 23. PubMed PMID: 28536307.
L’axe des pathologies inflammatoires est orienté essentiellement sur l’étude des mécanismes physiopathologiques impliqués dans l’acné et la maladie de Verneuil
Objectif(s) poursuivi(s)
Étudier l’impact du microbiote cutané, notamment C.acnes, dans le développement des réactions inflammatoires impliquées dans la physiopathologie de l’acné.
Concevoir de nouvelles approches thérapeutiques alternatives à l’antibiothérapie dans le traitement de l’acné.
Collaboration(s) avec le(s) laboratoire(s)
Galderma, La Roche Posay, NAOS, Vichy
Principales publications
Dréno B, Bissonnette R, Gagné-Henley A, Barankin B, Lynde C, Kerrouche N, Tan J. Prevention and Reduction of Atrophic Acne Scars with Adapalene 0.3%/Benzoyl Peroxide 2.5% Gel in Subjects with Moderate or Severe Facial Acne: Results of a 6-Month Randomized, Vehicle-Controlled Trial Using Intra-Individual Comparison. Am J Clin Dermatol. 2018 Apr;19(2):275-286. doi: 10.1007/s40257-018-0352-y. PubMed PMID: 29549588; PubMed Central PMCID: PMC5978908.
Dagnelie MA, Khammari A, Dréno B, Corvec S. Cutibacterium acnes molecular typing: time to standardize the method. Clin Microbiol Infect. 2018Nov;24(11):1149-1155. doi: 10.1016/j.cmi.2018.03.010. Epub 2018 Mar 12. Review. PubMed PMID: 29544912.
Dréno B, Bettoli V, Araviiskaia E, Sanchez Viera M, Bouloc A. The influence of exposome on acne. J Eur Acad Dermatol Venereol. 2018 May;32(5):812-819. doi: 10.1111/jdv.14820. Epub 2018 Feb 15. Review. PubMed PMID: 29377341; PubMed Central PMCID: PMC5947266.
Frenard C, Dagnelie MA, Khammari A, Saint-Jean M, Boisrobert A, Corvec S, Dreno B. Do Cutibacterium acnes and Staphylococcus aureus define two different types of folliculitis?: Bacteriological study of scalp folliculitis. J Eur Acad Dermatol Venereol. 2018 Jul;32(7):e266-e268. doi: 10.1111/jdv.14793. Epub 2018 Jan 31. PubMed PMID: 29341254.
Poli F, Auffret N, Claudel JP, Leccia MT, Dreno B. AFAST: an adult female acne treatment algorithm for daily clinical practice. Eur J Dermatol. 2018 Feb 1;28(1):101-103. doi: 10.1684/ejd.2017.3157. PubMed PMID: 29171399.
Dagnelie MA, Corvec S, Saint-Jean M, Bourdès V, Nguyen JM, Khammari A, Dréno B. Decrease in Diversity of Propionibacterium acnes Phylotypes in Patients with Severe Acne on the Back. Acta Derm Venereol. 2018 Feb 7;98(2):262-267. doi: 10.2340/00015555-2847. PubMed PMID: 29136261.
Tan J, Bourdès V, Bissonnette R, Petit B Eng L, Reynier P, Khammari A, Dreno B. Prospective Study of Pathogenesis of Atrophic Acne Scars and Role of Macular Erythema. J Drugs Dermatol. 2017 Jun 1;16(6):566-572. PubMed PMID: 28686774.
L’axe des pathologies inflammatoires est orienté essentiellement sur l’étude des mécanismes physiopathologiques impliqués dans l’acné et la maladie de Verneuil
Objectif(s) poursuivi(s)
Développement d’un suivi en téléconsultation pour les patients résidents en EHPAD et porteurs de plaies chroniques.
Consultations effectuées par le Dr FRENARD .
Collaboration(s) avec le(s) laboratoire(s)
CHU de Caen via le réseau TELAP
Le service de Dermatologie et Vénérologie assure le diagnostic et le traitement de toutes les affections cutanées, cutanéo-muqueuses et des maladies sexuellement transmissibles. Il prend en charge les patients de tous âges, depuis la dermatologie pédiatrique et néonatale jusqu’au vieillissement cutané.
Le service est composé d’une unité d’hospitalisation conventionnelle de 13 lits, d’un hôpital de semaine de 8 lits et de 2 unités médicales ambulatoires (une dédiée à la dermatologie générale et l’autre à l’onco-dermatologie).
Le service est particulièrement impliqué dans les domaines suivants avec une expertise nationale et internationale :
- Cancérologie cutanée
- Cicatrisation
- Dermato pédiatrie
- Allergologie cutanée
- Maladies auto immunes
- Microscopie confocale / photofinder
En savoir plus
Lieu des consultations :
service de dermatologie et de vénérologie du CHU de Nantes
Hôtel Dieu, 1 place Alexis Ricordeau, 44000 Nantes
Comment prendre RDV :
- par mail secretariat.dermatologie@chu-nantes.fr
Liste des consultations :
- Dermatologie générale
- Plaies
- Psoriasis
- Dermatologie pédiatrique
- Acné/maladie de Verneuil
- Naevi atypiques
- Greffés
- Photobiologie
- Phanères
- Consultation d’urgence
- Malformations vasculaires
- Microscopie confocale
- Dermatite atopique
Liste des consultations conjointes :
- Psycho-dermatologie
- Génodermatoses
- Dermato-chirurgie pédiatrique
- Pathologie vulvaire
Développement de l’activité de LASER dans le service de dermatologie :
Avant tout traitement, chaque patient est vu au cours d’une consultation « pré-laser » lui permettant d’avoir les informations sur les bénéfices et effets secondaires possibles du laser. Il reçoit un devis écrit avec le détail des tarifs. Certaines pathologies peuvent être prises en charge partiellement par la sécurité sociale.
Il faudra un délai minimum de 15 jours de réflexion avant de démarrer le traitement.
Dans la plupart des cas, un traitement par laser nécessite une photoprotection stricte et rigoureuse sur les zones traitées.
1 –Cicatrices du visage dans l’acné modéré à sévère :
Les cicatrices d’acné peuvent être traitées par laser Fraxel avec 4 à 5 séances (1 séance par mois en moyenne). Ce laser n’entraîne pas de suites compliquées et permet de maintenir une activité professionnelle dès le lendemain. Cela permet d’obtenir un lissage de la peau et d’améliorer le teint.
Certaines cicatrices notamment en « pics à glace » peuvent être plus difficiles à traiter et nécessitent des traitements combinés (peeling + laser).
2 – Pilosité :
Nous avons actuellement 2 lasers épilatoires adaptés au phototype du patient (Yag et Alexandrite) qui permettent une épilation définitive (en moyenne : 6 séances espacées de 6 à 8 semaines).
Nous proposons de traiter :
- Les patient(e)s qui ont une maladie de Verneuil (stade de Hurley I à III).
- Les patients ayant eu des kystes pilonidaux opérés avec un risque de récidive locale sur une pilosité importante.
- L’hirsutisme de la femme adulte dans un contexte d’hyperandrogénie (ex : SOPK ).
- Toute demande d’épilation définitive à visée de confort.
3 – Anomalies vasculaires :
Utilisation d’un laser YAG à 1064nm. Le nombre de séances dépend du nombre de lésions à traiter (en moyenne 3 à 6 séances espacées d’au moins un mois).
Indications :
- Sur le visage : traitement de la rosacée dans sa forme télangiectasique.
- Sur le corps et le visage : traitement des angiomes stellaires (ex : Maladie de Rendu Osler)
- Traitements des malformations capillaires et veineuses (angiome plan, sdr de Klippel Trenaunay).
Liste des consultants :
- Médecins permanents du service
o Pr DRENO Brigitte
o Pr QUEREUX-BAUMGARTNER Gaëlle
o Dr BARBAROT Sébastien
o Dr BERNIER Claire
o Dr AUBERT-WASTIAUX Hélène
o Dr FRENARD Cécile
o Dr MOUSTAGHFIR Ibtissam
o Dr BREGEON Barbara
o Dr PAUGAM Charlotte
o Dr SELLAH Diane
- Praticiens attachés
o Dr DUTARTRE Hervé
o Dr DE BATAILLE Sylvie
o Dr NICOL Christelle
o Dr GAGEY-CARON Véronique
o Dr VOURC’H JOURDAIN Morgane
o Dr CHAVIGNY Jean-Marc
- Psychologue
o Mme BAUER Domitille
Lieu des consultations : Hôtel Dieu, 7è étage aile nord.
Centres de référence/compétence ayant leur siège dans le service
Centres de compétence
- Dermatoses bulleuses toxiques et toxidermies graves (Dr BERNIER Claire)
- Maladies rares de la peau et des muqueuses d’origine génétique (Dr BARBAROT Sébastien)
- Maladies bulleuses auto-immunes (Pr QUEREUX-BAUMGARTNER Gaëlle)
- Neurofibromatoses (Dr BARBAROT Sébastien)
Notre service de dermatologie prend en charge les affections de la peau de l’adulte et de l’enfant : maladies cutanées, plaies chroniques, diagnostic et chirurgie des cancers de la peau ….
L’activité du service se répartit entre la consultation, les unités de médecine et de chirurgie ambulatoires et l’hospitalisation conventionnelle.
Nous proposons des techniques de photothérapie, ionophorèse, dermatoscopie, chirurgie cutanée…
Le service est particulièrement impliqué dans les domaines suivants avec une expertise nationale et internationale :
- Dermatologie générale enfant et adulte
- Prise en charge des plaies chroniques
- Chirurgie cutanée
- Dr Jacobzone : oncodermatologie/maladie inflammatoire (psoriasis, dermatite atopique, verneuil)/dermatologie générale
- Dr de Salins : dermatopédiatrie/ éducation thérapeutique/ dermatologie générale
- Dr Moreau-Huguen : dermatologie générale
Chirurgie ambulatoire/photothérapie dynamique/prise en charge des plaies
Consultation sur RDV et courrier de médecin (généraliste/dermatologue libéral)
Tel secrétariat : 0297069504
FAX : 0297069246
mail : sec.dermato@ghbs.bzh
Les consultations de maquillage thérapeutique proposées par la Fédération de Cancérologie du CHU de Nantes s’adressent aux patients souhaitant :
- Apprendre à estomper des lésions cutanées ou rougeurs dues à un traitement ou sa maladie,
- Apprendre à estomper une cicatrice, ou une séquelle esthétique,
- Obtenir des conseils sur les soins au quotidien et l’hydratation de la peau.
Ces consultations sont ouvertes à tout patient souffrant d’une pathologie dermatologique et/ou ayant une cicatrice. Les consultations sont ouvertes aux patients de l’inter-région, indépendamment de leur suivi (établissement hospitalier ou praticien de ville).
Les consultations de maquillage thérapeutique sont menées par une infirmière formée et dédiée, de façon individuelle. Dans un premier temps, l’infirmière précise avec le patient ses attentes par rapport à la consultation et la demande du type de maquillage/camouflage. Elle réalise ensuite le maquillage avec les produits adaptés sur un hémi-visage tout en montrant au patient les techniques adéquates en fonction de son besoin. L’infirmière fait valider par le patient que le maquillage réalisé sur l’hémi-visage est conforme à ce qu’il souhaite obtenir comme résultat. Si le patient valide, dans un second temps, il réalise par lui-même l’application du maquillage avec l’aide de l’infirmière sur l’autre hémi-visage.
L’objectif des consultations de maquillage thérapeutique est d’apprendre aux patients à corriger des imperfections cutanées, parfois affichantes avec un retentissement psychologique. Dans ce contexte, un questionnaire de qualité de vie et de satisfaction est remis au moment de la consultation, à 1 mois et 1 an de la consultation. Ces questionnaires permettent d’évaluer le bénéfice direct et à plus long terme de la consultation.
Pour plus d’information ou pour prendre rendez-vous (consultations uniquement le vendredi), merci de contacter :
https://www.chu-nantes.fr/consultation-de-maquillage-therapeutique-5671.kjsp?RH=1211186285813&RF=1216732913600
L’Espace de Rencontre et d’Information (ERI) du CHU de Nantes est l’un des 35 ERI labellisés en France. Les ERI sont des espaces d’écoute et d’expression, permettant aux patients d’échanger mais également de s’informer. Les ERI sont accessibles à tous patients atteints d’un cancer. Un accompagnateur en santé, personnel non soignant, accueille et oriente les patients au sein des ERI. Les ERI sont des espaces de partage, accessibles sans rendez-vous.
Les activités de l’ERI du CHU de Nantes sont placées sous l’égide de la Fédération de Cancérologie du CHU de Nantes. L’ERI du CHU de Nantes est le seul en France à proposer le programme « Parenthèse de douceur » .
La Parenthèse de douceur s’adresse uniquement aux patients pris en charge au sein du CHU de Nantes en cancérologie. Une des originalités du programme est qu’il s’adresse également aux proches de ces patients.
La Parenthèse de douceur consiste en des séances de bien-être (individuelles) et des ateliers (groupes) au sein du CHU de Nantes. L’objectif étant de proposer aux patients et leurs proches un moment de relaxation ou de partage au sein du milieu hospitalier, qui ne se limite alors plus à une structure uniquement centrée sur le soin. Ainsi, les patients et leurs proches peuvent bénéficier d’un accompagnement plus personnel au cours de la prise en charge du cancer par les services concernés du CHU de Nantes.
Les séances et ateliers sont dans la majorité des cas menés par des personnels soignants du CHU de Nantes (kinésithérapeute, infirmière, ASH…), dédiés et spécifiquement formés.
La parenthèse de douceur s’adresse uniquement aux patients atteints de cancer et pris en charge au sein d’un service du CHU de Nantes ; ainsi qu’à leur proches. L’ensemble des séances et ateliers sont gratuits.
Pour plus d’information ou pour prendre rendez-vous, contacter l’ERI du CHU de Nantes :
https://www.chu-nantes.fr/federation-de-cancerologie-espace-de-rencontres-et-d-information-eri--3600.kjsp?RH=1216732913600&RF=1212673974695
L’Espace de Rencontre et d’Information (ERI) du CHU de Nantes propose une permanence juridique.
Cette offre s’adresse aux patients pris en charge au sein du CHU de Nantes, quelle que soit la pathologie. La permanence juridique est assurée par des avocats bénévoles du barreau de Nantes.
Cette offre, gratuite, permet d’aborder toute question d’ordre juridique (droit de la famille, droit du travail, droit des sociétés…).
Pour plus d’information ou pour prendre rendez-vous, contacter l’ERI du CHU de Nantes :
https://www.chu-nantes.fr/federation-de-cancerologie-espace-de-rencontres-et-d-information-eri--3600.kjsp?RH=1216732913600&RF=1212673974695
EDUDERM est un programme d’éducation thérapeutique (ETP) s’attachant à rendre le patient acteur de sa maladie.
L’objectif ?
Apprendre aux patients à mieux vivre avec leur maladie chronique ou leur cancer.
Co-porté par le CHU de Nantes et l’Université de Nantes, EDUDERM s’adresse exclusivement aux patients suivis au sein du service de Dermatologie du CHU de Nantes et souffrant de :
- Dermatite Atopique (DA) ou eczéma atopique
- Eczéma chronique des mains
- Psoriasis
- Maladie de Verneuil
- Cancers cutanés
EDUDERM est un programme unique en France d’ETP dans le domaine de la Dermatologie. Le programme s’inscrit dans le prolongement du modèle développé par l’Ecole de l’Atopie, au CHU de Nantes.
L’Ecole de l’Atopie est la première structure ayant proposé dès l’année 2000 des ateliers d’ETP aux patients souffrant de DA. Le modèle mis en place, maintenant exporté au niveau national et même international, soulignant la reconnaissance de l’équipe nantaise dans ce domaine, propose en premier lieu un diagnostic thérapeutique.
Cette première phase se présente sous la forme d’entretiens individuels menés par une infirmière formée et dédiée, accompagnée ou non d’un médecin dermatologue. Le diagnostic thérapeutique est un moment consacré à la parole et l’écoute du patient, en parallèle de sa prise en charge dans le service. Le but étant d’identifier le ou les besoins spécifiques du patient au regard de sa pathologie : comprendre les mécanismes d’action de la maladie, savoir comment prendre son traitement, comment appréhender le regard des autres sur sa pathologie…
A l’issue du diagnostic thérapeutique, en fonction du besoin exprimé, une séance individuelle ou collective (groupes de paroles…) d’ETP est proposée afin de répondre au mieux au(x) besoin(s) exprimé(s).
Aujourd’hui, fort du succès de ce modèle et de l’expertise acquise par l’Ecole de l’Atopie, EDUDERM vise à proposer cet accompagnement personnalisé aux patients souffrant d’autres pathologies dermatologiques chroniques ou de cancers cutanés, pris en charge au sein du service de Dermatologie du CHU de Nantes. L’équipe d’EDUDERM se compose de médecins du service de Dermatologie (un référent médical par pathologie), d’une infirmière ainsi que d’un médecin psychologue.
Ce programme s’adresse uniquement aux patients pris en charge au sein du service de Dermatologie du CHU de Nantes, pour une DA, un eczéma chronique des mains, un psoriasis, une maladie de Verneuil ou un cancer cutané.
En savoir plus ou contacter l’équipe EDUDERM :
https://www.chu-nantes.fr/dermatologie-eduderm-51926.kjsp
En cours de rédaction
MOOC - Tout savoir sur les démangeaisons [En savoir plus]
Brochure Dermato-pédiatrique [En savoir plus]
IDGO soutient la recherche clinique et translationnelle en dermatologie, dans le Grand Ouest
IDGO vise à optimiser la prise en charge des patients, dans le Grand Ouest
IDGO propose une harmonisation de la formation des étudiants de 3ième cycle (internes) en dermatologie ainsi que la mise à disposition d’outils communs